Comment expliquer cette réalité au plus grand nombre?

Nous sommes la cause des Changements Climatiques, soyons la solution.
Merci de partager nos articles, ils sont écrits dans le seul but d'informer.

Translate/Traduire

Aucun message portant le libellé hydrates de méthane. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé hydrates de méthane. Afficher tous les messages

samedi 2 février 2019

«La Bombe Méthane» n'est pas une bombe, mais...

À mi-chemin entre légende et réalité. selon la perception qu'on en a, la « bombe méthane» est un truc qui en empêche plusieurs de dormir. Pourtant...

C'est loin de ressembler à ce que plusieurs, dont moi-même il y a à peine 5 ans, imaginaient. J'ai déjà parlé sur ce blogue de cette «bombe méthane».

À noter : le taux de méthane (CH4) est indiqué en parties par milliards et non pas en parties par millions comme l'est le CO2.
Poids pour poids, il est 80 fois plus puissant que le CO2 sur moins de 20 ans.
Si vous lisez ou entendez (environ) 25 fois, c'est le potentiel de réchauffement d'une seule molécule de méthane comparé à une de CO2.
Le méthane se dégrade plus ou moins rapidement en CO2 après 10 ans passés dans l'atmosphère.

Mais le taux de méthane atmosphérique grimpe vite depuis que l'élevage de bovinés se doit largement accrue ; puis vint le fracking.

Contrairement au CO2 qui nécessite une décennie pour atteindre son plein potentiel de réchauffement global (PRG), l'effet du méthane est instantanée, question du mode vibratoire de la molécule et de la fréquence infra-rouge qu'elle réfracte.

Ce serait quoi au juste cette bombe méthane?

Premièrement, on parle d'hydrates de méthane du pergélisol des fonds marins de l'océan Arctique. Ces hydrates sont des cages de glace contenant des molécules de méthane qui se dilatent, souvent de façon explosive, lorsque la pression diminue ou lorsque la température ambiante augmente. De l'activité sismique ou tectonique peut aussi faire relâcher du méthane ou du CO2.

Il n'y a aucune indication démontrant que le taux d'émission de méthane des fonds marins de l'Arctique soit en augmentation (contrairement au pergélisol terrestre, mais on verra ça dans un autre article). On doit s'empresser de dire qu'il y a très peu de données au cours du dernier siècle sur ces émissions naturelles de méthane, mais en général,  les géologues semblent convaincus que la situation est encore stable...

Le scénario-catastrophe

Des gens imaginent que du méthane pourrait s'échapper très rapidement des fonds marins en quantité suffisante (des milliards de gigatonnes) pour causer un très rapide réchauffement global moyen de plusieurs degrés C et ainsi engendrer notre extinction massive (parfois dans les 10 ans ou moins) par un réchauffement climatique de plusieurs degrés C en quelques mois ou 2 ou 3 années, selon les propositions les plus catastrophiques et aussi, les plus improbables (ou invraisemblables, c'est au choix).

C'était l'hypothèse...

Que dit le passé?

Que des hydrates de méthane des fonds marins de l'Arctique ont été relâchés en assez grande quantité à la fin de la dernière période glaciaire il y a environ 12 000 ans. De ces zones, il s'échappe du méthane à de faibles taux depuis cette époque, ce qui est tout à fait "normal".
Une nouvelle étude dans Science montre que des centaines de cratères, d'une taille de l'ordre du kilomètre sur le fond de l'océan Arctique ont été formés par d'importantes expulsions de méthane il y a environ 12 000 ans.
Crédit: Andreia Plaza Faverola/CAGE

Ce phénomène, en plus des marais qui se répandent, se répète à chaque fois que la Terre est sortie d'une période glaciaire au cours des derniers 800 000 ans. C'est ce qui fait osciller le taux de méthane au cours de l’histoire.
  ppM = parties par Milliard pour le CH4 (méthane), en rouge
ppm = parties par million pour le CO2 (dioxyde de carbone), en bleu

D'ailleurs, du méthane, ou parfois du CO2, s'échappe le long des côtes de tous les continents et ailleurs, comme aux Bermudes et en Nouvelle-Zélande.

Si le méthane vous inquiète, aux USA, sa plus grande source d'émission provient de l'exploration pétrolière et des réseaux de gaz naturel (qui est du méthane à plus de 95%). La montée de la concentration du méthane dans l'atmosphère coïncide avec le boum du #fracking (fracturation hydraulique) depuis environ 2005.
Source : American Geological Union (Traduction Fr Google)

Les principales sources de méthane aux USA :

Quand le méthane devient une fixation...

Mais à cause du réchauffement climatique, le pergélisol (permafrost) terrestre de l'Arctique dégèle et fond en relâchant méthane et CO2. Des sites observés en Alaska y montrent que c'est mille fois plus de CO2 qui s'en échappe disait un chercher dans une vidéo que j'ai vue il y a quelques mois.

S'il n'y a pas de «bombe méthane», nous jouons quand même avec le feu. 

Le pergélisol terrestre a commencé à dégeler et fondre en certains endroits du cercle Arctique et relâche de plus en plus de méthane (et de CO2), mais c'est encore moins de 10% du pergélisol qui fond et pour le moment, c'est surtout près de la surface, jusqu'à une vingtaine de mètres. Le pergélisol peut atteindre les 1 000 mètres d'épaisseur.
Si nous continuons sur la trajectoire actuelle de nos émissions de gaz à effet de serre, nul doute que de grandes quantités de méthane des fonds marins va éventuellement venir compliquer gravement la situation dans un futur pas si lointain. Le temps presse.
Il y a vraiment beaucoup de pergélisol, comme le montre cette carte. Évidemment. Il y en a aussi sous la calotte Antarctique...

La bombe méthane n'est pas un motif pour abdiquer et attendre la mort, c'est un appel à combattre le réchauffement climatique.

Les profits sont la plus mortelle des dépendances

Si on y pense un brin, le souhait le plus profond de l'industrie des combustibles fossiles est que nous continuions de consommer ses produits. C'est pour cette raison qu'ils nient qu'il y ait ce réchauffement climatique et que que nos émissions de gaz à effet de serre en sont la cause. Ils inventent dans leurs Think-Tank toutes sortes de faux prétextes pour expliquer le réchauffement climatique alors que toutes ces autres hypothèses ont été démontrées fausses.

L'incertitude et la peur paralysent généralement l'action. 

Nous sommes faits ainsi et ils le savent. J'ai étudié la marketing et le comportement humain, j'ai appris.
Face à un stress, nous n'avons que trois choix possibles :
fuir
se soumettre
ou combattre.
Et face au réchauffement climatique, on ne peut que fuir psychologiquement, nous sommes tous dans le même vaisseau.
Source principale en Anglais (Traduction Fr Google)

_______________________________

Merci de partager (sur les autres réseaux sociaux aussi). Google + ferme le 2 avril 2019, je crois bien m'établir sur Framasphere, y voici mon profil.

Merci
Cordialement vôtre
_____Jack

lundi 19 octobre 2015

De Nouvelles Recherches Surprenantes... Plus Une Rumeur Qui s'Intensifie

     Air et mer intimement liés


Circulation Thermohaline
Une nouvelle étude sur les relations entre les changements climatiques abruptes et les courants marins a révélé qu'ils sont étroitement liés, et que des changements dans les régions polaires peuvent affecter les courants et le climat  à l'autre bout du monde en 100 à 200 années. C'est presque dix fois plus rapidement qu'on le croyait auparavant.

En examinant les données provenant des carottes de glace et des coquilles de phytoplancton qui s'y trouvaient ; l'étude a trouvé que des variations dans les courants océanologique (notamment la circulation thermohaline) et des changements climatiques abruptes dans l'Atlantique nord étaient étroitement reliés dans le passé.

C'est la fonte de la glace et l'accumulation d'eau douce au dessus de la circulation thermohaline entre Terre-Neuve et l’Angleterre et qui l'a ralenti ou stoppé entrainant ces bouleversements climatiques. Il est à noter que cela se passe en ce moment même à cause de la fonte du Groenland. Pour cette raison on prévoit, dans les grandes lignes, un refroidissement du nord de l'Europe et de la province de Terre-Neuve au Canada.

Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article
https://translate.google.fr/

 http://www.sciencedaily.com/releases/2015/10/151014121111.htm


_____________________


     Encore du méthane !

 
Des panaches de bulles de méthane s'élèvent du fond marin du Pacifique au large des états de Washington et de L'orégon. Ce sont les hydrates de méthane à l'origine des ces bulles ; des molécules de méthane piégées dans des cages de glace plutôt complexes. 

Ce méthane qui remonte vers l'atmosphère laisse croire que le réchauffement climatique est à l'origine de ce phénomène, identique à ce qu'on retrouve maintenant dans certaines régions de l'océan Arctique, et principalement dans la mer de Laptev.

La molécule de méthane
au centre entourée de
molécules d'eau gelée
Les hydrates de méthane prennent 180 fois leur volume lorsqu'ils se réchauffent et fondent. La dilatation subite est comparable à une explosion et est ce qui créé les fameux cratères qui apparaissent en Sibérie et qu'on devrait bientôt voir apparaître en Alaska et dans la toundra canadienne selon le climatologue Paul Beckwith.

Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article https://translate.google.fr/
http://news.agu.org/press-release/bubble-plumes-off-washington-oregon-suggest-warmer-ocean-may-be-releasing-frozen-methane/



_____________________

 
     Notes au sujet des hydrates de méthane au fond de l'océan Arctique

 On en apprend tous les jours... Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la glace hivernale qui se forme sur l'océan Arctique ne refroidit pas l'eau, mais elle empêche la chaleur de s'évacuer de l'océan. Cette chaleur reste donc piégée et réchauffe le fond de l'océan, là où il y a les hydrates de méthane...

Il y a tellement d'hydrates de méthane au fond de l'Arctique que seulement 10% causerait une extinction massive comme l'extinction Permienne si une telle quantité de méthane se retrouverait dans notre atmosphère. C'est sans compter tout le méthane qu'il y a ailleurs au fond des océans comme autour de la Nouvelle Zélande et en Antarctique par exemple.

Voir ou revoir cet article au sujet du méthane
  
_____________________


      Animaux d'élevage et les changements climatiques ?


Une bonne raison pour devenir Vegan. L'élevage d'animaux pour la consommation : bovins, porcs, poulets contribue à 51% des gaz à effet de serre produits par notre civilisation...Il s'agit d'une étude américaine, il n'y a évidemment aucune mention de moutons.

Cette étude sert à corriger les lacunes du GIEC dans l'estimation des gaz à effet de serre... Ça devient plutôt fréquent les études et interventions pour corriger des lacunes (restons poli) du GIEC.

Explications relatives au tableau:
FAO : Organisation de la Nourriture et de l’Agriculture de l'ONU
GES : Gaz à Effet de Serre
CO2e : formule pour ramener tous les gaz à effet de serre à la valeur du CO2 ; e = équivalent.


Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article
https://translate.google.fr/ https://www.worldwatch.org/files/pdf/Livestock%20and%20Climate%20Change.pdf


_____________________


    Une analyse marine globale pointe vers l'écroulement de la chaine alimentaire océanique

Pensez-y un instant... ou même deux, plus aucun poisson ou mammifère marin ne sortirait des océans...

En commençant à lire cette étude, je me rappelle de une que j'ai vu il y a quelques jours à peine, elle titrait : Plus de corail dans les océans vers 2030. Pour qui comprend le moindrement l’écosystème océanique, les coraux sont comme les pays les plus riches, les plus productifs et les plus populeux. Pas de corail veut dire des océans en train de mourir... tout simplement, tout atrocement...

Une première mondiale ; une analyse globale de la réponse marine aux émissions croissantes de CO2 de cause humaine dépeint une sinistre image pour le futur des pêcheries et pour les écosystèmes océaniques.

Publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), par des écologistes marins de l'Université d'Adélaïde en Australie qui disent que les prévisions du taux d'acidification et de réchauffement océanique vont très probablement (sinon certainement) causer une réduction de la biodiversité incluant de nombreuses espèces clés qui ébranlera les écosystèmes marins du monde entier.

C'est le CO2 qui cause l'acidification des océans

Cette simplification (réduction du nombre des espèces) de nos océans aura de profondes conséquences sur notre façon de vivre actuelle, plus particulièrement pour les populations côtières et leurs économies.

L'écroulement de la chaine alimentaire marine va, en général, se faire depuis les plus grandes espèces en allant vers les plus petites. L’étude révèle aussi qu'à cause du réchauffement et/ou de l'acidification, les impacts seront aussi dévastateurs sur les espèces qui créent des habitats, coraux, moules et huitres. Le moindre changement de l'état de santé de ces habitats aura de vastes impacts sur les nombreuses espèces qui s'abritent dans ces environnements.

Un autre effet est que l'acidification va mener vers un déclin en sulfure de diméthyle, un gaz produit par le plancton océanique qui participe à la formation de nuages et donc qui joue un rôle dans l'échange thermique de la planète...

Pour plus de détails. Utilisez Google Translate (ou autre) pour traduire l'article https://translate.google.fr/
http://www.sciencedaily.com/releases/2015/10/151012181037.htm 
 
_____________________


      La rumeur...

Plusieurs climatologues estiment que l’Humanité n'a que 50% de chance de se rendre à l'an 2100 et la grande majorité des biologistes affirme que nous sommes en plein dans la 6e extinction massive de l'histoire de la notre Terre ; leur pronostic n'est pas meilleur.


_____________________


Noubliez pas, la seule façon de changer le monde, c'est de l'informer.
Je vous demande donc de partager cet article et tous les autres de ce modeste blogue sur tous les réseaux sociaux s.v.p.
__________Merci

samedi 11 juillet 2015

Alerte : Le Courant Jet se Disloque


      Le courant Jet habituel
Dre. Jennifer Francis

En résumé, le courant Jet arctique est une rivière d'air qui circule autour du cercle Arctique. Avant disons 2005, le courant Jet présentait peu d'ondulations Nord-Sud et elles étaient beaucoup moins prononcées. Avec le réchauffement accéléré de l'Arctique, cela a diminué le gradient de température entre l'équateur et l'Arctique et c'est lorsque les écarts de température sont devenues trop faibles que les ondulations Nord-Sud du courant Jet sont devenues de plus en plus prononcées. La Dre. Jennifer Francis a démontré cela avec les travaux de recherche qu'elle et son équipe ont effectués il y a quelques années à peine ; et elle travaille encore sur ce sujet complexe qu'est le courant Jet dans l'ère des dérèglements climatiques.

Ils ont aussi démontré que ces oscillations se bloquaient dans des points relativement fixes et ordonnaient la météo de tout l'hémisphère Nord : sur l'Ouest du continent américain, il y a la "crête ridiculement  résiliente" (Ridiculously Resilient Ridge) et sur l'Est, le "creux terriblement tenace" (Terribly Tenacious Ttrough). Dans l'est, c'est généralement froid et nuageux et l'hiver c'est très froid anormalement longtemps ; certaines régions y sont affligées de fortes pluies ou de chutes de neige record, alors qu'à l'Ouest, c'est chaud et sec et c'est pourquoi il y a de si terribles incendies de forêt dans l'Ouest en ce moment ; la sécheresse en Californie en est aussi une des conséquences. 

À retenir : le courant Jet Arctique est le principal moteur de la météo de l’hémisphère Nord.

 ____________________


     Mise à jour le 12 juillet 2015 

Je viens recevoir un réponse courriel par la Dre Jennifer Francis, qui m'affirme que le courant Jet, selon leur hypothèse de travail, se comporte comme ils le prédisent, elle complète en me disant que c'est au cours de l'été que le courant Jet est le plus désordonné. C'est donc normal que ce soit en été se produise la dislocation du courant Jet pour les premières fois.
____________________


     La dislocation du courant Jet

Plus tôt ce mois-ci, il avait été prévu que le courant Jet allait de déplacer au-dessus de l'océan arctique au Nord de la Sibérie le 12 juillet à 12:00 UTC en un long et puissant courant de vent comme discuté dans cet article précédent (J'ai traduit dans la légende de l'image ci-dessous le texte auquel l'auteur fait référence) et comme on voit sur l'image ci-dessous.

[... ces changements au courant Jet font que l'air chaud du Sud peut se déplacer plus facilement vers les latitudes nordiques, alors que l'air froid de l'Arctique peut se déplacer avec plus de facilité vers le Sud. Le résultat est que le gradient (différence) de température entre le pôle Nord et l'Équateur diminue, ce qui fait que ces changements au courant Jet produisent une rétroaction qui se renforce d'elle même ce qui dégrade la situation de plus en plus rapidement.]

Pendant ce temps, la situation a changé et une nouvelle prévision révèle que le courant jet se fracturera au-dessus de la Sibérie le 8 juillet 2015 12:00 UTC, ce qui résulte en une série de courants verticaux. Ceci est un tout nouveau développement dans la crise climatique qui était plutôt inconnue des modèles de prévision qui travaillaient en se basant sur un courant Jet qui se déplace horizontalement avec puissance en une mince rivière de vent autour du globe.


Une prévision plus lointaine a été ajoutée sur le panneau du bas pour le 12 juillet 2015 à 12:00 UTC et qui montre des parties du courant Jet à deux endroits : au dessus de la mer Sibérienne orientale, et au dessus de l'archipel Canadien.

La fracturation du courant jet et son alignement avec sur une longitude (verticale) au lieu d'une latitude (horizontale) est un autre développement inquiétant dans le système climatique. C'est la plus extrême des rétroactions en ce qui concerne l'Arctique, et donc de tout l'hémisphère Nord comme décrit à Feedbacks in the Arctic et nommé "Open Doors feedback" (Rétroaction Portes Ouvertes)

      "Porte Ouverte"
Le réchauffement accéléré de l'Arctique modifie le courant Jet et le vortex Polaire facilitant l'échange d'air chaud vers l'Arctique et l'échange d'air froid vers le sud.
"C'est comme laisser la porte du réfrigérateur ouverte."

Cela contribue à réduire la différence de température entre l'Arctique et l'Équateur (c'est quand cette différence était plus grande que le courant était "normal"). À mesure que l'écart va diminuer, le courant Jet sera de plus en plus disloqué et la météo de l’hémisphère Nord deviendra plus déréglée. 

D'une certaine façon, le courant Jet servait de barrière et prévenait le transfert de température. À mesure que le courant Jet se fracture, on doit en principe s'attendre à plus de vagues de chaleur, de sécheresses et à de la météo de plus en plus extrême. La rengaine habituelle que presque personne n'entend...

Le résultat est une poussée d'accélération au réchauffement de l'Arctique, déjà accéléré par la perte de glace maritime, les rivières chaudes, comme le Mackenzie, qui se jettent dans l'Arctique, à cause de la suie des incendies de forêt qui se dépose sur la neige et la glace dont le Groenland ce qui accélère leurs fonte, etc.

L'image ci-dessous révèle l'impact des rivières à l'eau chaude. Au large de la côte d'
Anadyr en Sibérie orientale (Est) les eaux on atteints une température de 15,4C le 5 juillet 2015, une anomalie particulièrement élevée de +9,2°C.


L'image ci-dessous montre elle aussi les impacts des rivières chaudes en Alaska. Une fonte rapide a eu lieu sur l'île St-Lawrence le 2 juillet 2015, comme le démontre les températures froides des eaux de surface environnantes (panneau de gauche), alors que rendu au 6 juillet 2015, la plus grande partie de cette eau froide s'est mélangée à l'eau plus chaude et remonte le détroit de Béring depuis l'océan Pacifique avec l'eau chaude venue de Sibérie et d'Alaska.

Panneau de gauche : on voit l'île en blanc entouré d'eau froide violette.
À droite, on voit que l'eau de fonte froide s'est dissipée.

L'animation du Laboratoire de Recherche Naval montre la réduction drastique de l'épaisseur de la glace maritime (en mètres) sur l'Arctique sur 30 jours à compter du 15 mai 2015.


La date est à droite en haut ==> 20150615
La bande verticale montre l'épaisseur de la glace codée en couleur


Ci-Dessous, l'image montre les températures de surface de l'océan Arctique au 7 juillet 2015.


Avec des températures si élevées sur l'océan Arctique, le danger c'est qu'à mesure que les températures augmentent, plus d'hydrates de méthane sur le fond océanique seront perturbés et les émissions de méthane continueront de s'accroitre dans l'Arctique. Des niveaux élevés de méthane sont observés depuis des années au dessus de l'océan Arctique ce qui démontre que le méthane s'échappe des hauts-fond de l'Arctique.


L'image ci-haut nous montre qu'au 6 juillet 2015 (en avant-midi) des concentration élevées de méthane au Nord du Groenland (ovale jaune). Cela peut être causé par la fonte intensive de la glace sur le Groenland, exposant ainsi des hydrates de méthane qui sont  contenues dans la glace. La déstabilisation des hydrates de méthane au Groenland est mentionné en tant que feedback#21 (Rétroaction #21) . La quantité de glace du Groenland a diminué dramatiquement au cours des dernières années, et ça semble s’accéléré  comme le démontre le graphique ci-dessous.

À un moment donné, vers 2040, le niveau des mers va se mettre à monter beaucoup plus rapidement. Le taux de fonte du Groenland triple à tous les 10 ans comme celui des immenses glaciers en Antarctique ; nous n'en sommes qu'au début.

Au cours des prochains mois, les eaux de l'océan Arctique vont certainement continuer à se réchauffer et la glace maritime accélérer son déclin. La situation ne peut que s'aggraver !
[ NDT : De plus, c'est l'été là-bas et le soleil plombe sur l'eau sombre et la chauffe au lieu que sa lumière soit réfléchie par la glace ; mais il reste très peu de glace sur l'Arctique à cause du réchauffement, ce qui va encore accélérer le réchauffement, disloqué davantage le courant Jet ce qui va aussi accélérer le réchauffement, réchauffement qui va libérer encore plus de méthane qui va encore accélérer le réchauffement. En bref, attendez-vous à beaucoup plus de réchauffement et ne vous fiez pas au GIEC qui est presque 10 ans derrière la science actuelle et dont les prévisions sont toujours les plus conservatrices et donc bien en dessous de ce que la réalité nous réserve...]

Il faut appliquer un plan le plus rapidement possible, comme ce plan-ci :  Climate Plan.

mercredi 13 mai 2015

Le Méthane - L'arme fatale des Changements Climatiques?

AVERTISSEMENT : 11 Février 2017
Une nouvelle étude scientifique est sortie et qui diminue grandement le risque d'un important relâchement de méthane en Arctique et qui aurait causé un réchauffement très rapide et potentiellement nous précipité dans l'extinction massive.
Article en Anglais : http://blogs.agu.org/geospace/2017/02/08/gas-hydrate-breakdown-unlikely-cause-massive-greenhouse-gas-release/
Lien vers la traduction francophone de l'article : https://translate.google.ca/translate?sl=en&tl=fr&js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&u=http%3A%2F%2Fblogs.agu.org%2Fgeospace%2F2017%2F02%2F08%2Fgas-hydrate-breakdown-unlikely-cause-massive-greenhouse-gas-release%2F&edit-text=&act=url


Il apparaît que la "bombe méthane" n'en n'est pas une. Selon les recherches et études récentes, c'est du CO2 qui va s'échapper lentement mais sûrement et qui va accélérer le réchauffement climatique à un rythme plus régulier. Notez que le CO2 s'échappe quand même 1000 fois plus que le méthane du pergélisol, mais pas de hausse subites et drastiques du réchauffement climatique n'est prévue lors du dégel.
Il reste quand même un risque qu'un quantité appréciable de méthane s'échappe du fond marin du plateau oriental sibérien, mais ce risque est lié a une activité séismique ou tectonique imprévisible.

_________________________

Convention sur ce blogue
Dans l'expression parties par million, nous nous servirons de ppm (petit "m") et pour parties par Milliard, ce sera ppM.

__________________________


Les sources de méthane

Il y en a plusieurs, commençons par un graphique en pointe de tarte pour nous ouvrir l'appétit...
Source : traduit depuis http://icp.giss.nasa.gov/education/methane/intro/cycle.html
La source la plus importante provient de l'extraction des combustibles fossiles, c'est à dire pétrole, charbon et gaz naturel (méthane à 98%) par fracking

Aussi, les réseaux gaziers qui amènent le gaz naturel dans nos villes et le distribue a souvent des fuites importantes. Heureusement, ce gaz n'explose que lorsque sa concentration dans l'air se situe entre 4% et 16%. Fait a noter, le méthane participe à la destruction de la couche d'ozone stratosphérique qui protège la vie des dangereux rayons ultraviolet qui cause le cancer de la peau chez les humains et stérilise plusieurs espèces plus petites ; c'est une des causes (l'autre sont les insecticides) identifiées pour expliquer l'importante diminution d'amphibiens. La diminution de la couche d'ozone contribue elle aussi au réchauffement global car les radiations dans l’ultraviolet sont très énergétiques et causent plus de réchauffement, qui à cause des gaz à effet de serre ne peut retourner vers l'espace,

La deuxième source en ordre d'importance sont les ruminants, et principalement l'élevage des bovins pour les Big Mac et autres mets à base de viande de vache ainsi que le lait et le fromage. Il a été calculé qu'aux USA, les gaz d'échappement des bovins produisait l'équivalent en CO2 de tout le transport routier, aérien, maritime et ferroviaire qui s'y fait. La façon la plus efficace de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et la pollution agricole est de diminuer ou de cesser de manger au moins de la viande rouge.

Aussi, tout le fourrage et les céréales nécessaires pour nourrir les animaux d'élevage, comme toute agriculture d'ailleurs, produit de l'oxyde nitreux, ou protoxyde d'azote (N2O), un autre gaz à effet de serre. Son potentiel de réchauffement global à 100 ans est de 298 fois celui du CO2, d'où l'importance de réduire l'apport en azote et phosphate et de favoriser la bio-culture et/ou la permaculture et de manger le moins de viande possible pour réduire cet impact.

Un fait qui m'a surpris, c'est que la culture du riz produit une quantité importante de méthane, 12%, ce qui n'est pas rien... Ça explique pourquoi j'ai laissé tomber le riz pour le remplacer par du couscous et des lentilles, mais maintenant que je connais mieux le N2O, je devrais peut-être revenir au riz...

Vidéo "La Bombe Méthane" courtoisie de l'émission "Découvertes" de radio-Canada.
 

Il y a une source de méthane qui est en hausse alarmante pour l'Humanité et qui menace aussi toutes les formes de Vie d'extinction, et c'est celui qui s'échappe du pergélisol de surface et celui enfoui sous l'océan Arctique à des profondeurs variables et dont certaines sources importantes sont à moins de 50 mètres sous la surface de l'eau. C'est le méthane sous forme d'hydrate de méthane, qui est enfoui dans le fond de l'océan Arctique et dans certains types de pergélisol.

L'hydrate de méthane, c'est du méthane emprisonné dans une cage
de glace et qui a une structure, un peu comme une cage, mais beaucoup plus complexe Ce sont les hydrates de méthane qui, lorsque l'eau de l'Arctique s'est réchauffée suite à un apport important de CO2 à cause d'une intense activité volcanique qui a duré environ un million d'années et qui a ainsi amorcé l'extinction Permienne.

Voici un de la trentaine et plus de cratères d'évents de méthane récemment découverts en Sibérie. Quand le méthane enfoui dans le pergélisol sous forme d'hydrate de méthane, et donc très froid, se réchauffe, il prend beaucoup d'expansion. Lorsque cette expansion arrive à un point critique, le reste de la poche de méthane prend une soudaine expansion et se détend exactement comme une explosion. On voit bien le sol qui a été éjecté vers l'extérieur. En Anglais on appelle ça un "Dragon Burp" (Rot de Dragon). Ce sont des signes avant coureur de ce qui se prépare dans l'océan Arctique si nous n'agissons pas immédiatement.

L'évent d'éruption de méthane près de Bovanenkovo dans la péninsule de Yamal en Sibérie du Nord (photographié par Mary Zulinova de l'agence de presse gouvernementale régionale de Yamal). Plus de trente cratères similaires existent maintenant et sont dus à de massives éruptions de méthane causées par la déstabilisation du scellement des hydrates de méthane sur des fractures et des failles dans le pergélisol qu'a causé le réchauffement global  par nos émissions de gaz à effet de serre et les failles et cisaillements sous-jacents. Image parue le 23 Février 2015 dans The Siberian Times"
Hydrate de méthane auquel on a mis le feu dans un labo à gauche, et dans la mer à droite.
Source
http://www.zo.utexas.edu/courses/THOC/methane.html
Source : NASA. Photo de Photo: Gary Klinkhammer, OSU-COAS




 Voici les lectures de concentration de méthane pour les mois de Janvier à fin Avril 2015.
Merci à Arctic-news pour leur collaboration et leur soutien continu.

En conclusion... Les émissions de méthane continuent de grimper en Arctique et partout ailleurs sur le globe, comme tous les autres gaz à effet de serre. C'est à croire que personne, enfin, ceux qui sont censés être nos décideurs n'écoutent ni bon sens ni science, mais seulement les grandes corporations et leur dépendance maladive aux profits, à la manipulation et à la corruption.

__________________________

  Le méthane (CH4)

La molécule de méthane a une forme plus complexe que le dioxyde de carbone (CO2) qui n'est qu'une ligne horizontale ayant un atome de carbone au centre et un atome d'oxygène à chaque extrémité.

Un peu de Physique de base nous explique que l'atome de carbone possède 4 électrons de valence ; ce sont les électrons de la couche extérieure d'un atome auxquels peuvent se lier les électrons de valence d'un autre atome pour former des molécules depuis les éléments. L'atome d'oxygène contient 2 électrons de valence et c'est pourquoi le composé CO2 existe. C'est le même principe pour le méthane : l'hydrogène a 1 seul électron de valence et c'est pourquoi 4 atomes d'hydrogènes peuvent se lier aux 4 électrons de valence de l'atome de carbone pour former le méthane.

Donc, le méthane a un atome de carbone au centre et 4 atomes d'hydrogène qui lui donnent sa  forme tétraédrique. Sa forme plus complexe est l'une des caractéristiques qui en font un gaz à effet de serre si puissant, car elle lui permet de bloquer la radiation infrarouge venue de la terre (chaleur) plus efficacement et rapidement.

Trois images représentant la molécule de méthane CH4 (1 atome de carbone au centre et 4 d'hydrogène.) À noter que l'hydrogène a été découverte par Antoine Lavoisier. En passant, son histoire comme celle de plusieurs scientifiques est fascinante. Les 3 images alignées ci-dessous proviennent de Wikipédia
 

Une note finale : Pour ce qui est du CO2, cela lui prend une dizaine d'années (selon une étude récente) à atteindre son plein potentiel de réchauffement alors que celui du méthane est atteint dès qu'il se retrouve dans l'atmosphère.

__________________________


Le potentiel de réchauffement du méthane (CH4) comparé au dioxyde de carbone (CO2)

Il faut tenir compte de plusieurs facteurs, principalement la durée de vie du méthane, sa proportion dans l'atmosphère et les régions où il retrouve dans l'atmosphère. Le concentration des méthane est mesurée en ppM (parties par Milliard).

Source : GIEC, AR5 mais depuis Arctic-News dans
un des nombreux articles par Sam Carana.
Jusqu'à date on voit que le méthane ne semble pas être le monstre auquel on fait souvent allusion. Mais ce sont là les données fournies par le GIEC, qui semble ne jamais tout dire... 

Premièrement, voyons une brève histoire du méthane...
Source : Agence Américaine  de Protection de l'Environnement (EPA)
http://www.epa.gov
Sur la partie gauche de l'image, on remarque qu'avant JC, la concentration de méthane atmosphérique n'a jamais dépassée 800 ppM  au cours des 800 000 dernières années. Notre industrialisation a déclenché cette hausse subite et exponentielle d'émissions de méthane. Sur la moitié de droite, ce sont les émissions de méthane plus récentes. Aujourd'hui, on observe le méthane à 1829 ppM et ça continue de monter.

Un peu plus sur sa durée de vie...
Source : Ici sur Arctic-news

 Et maintenant, beaucoup plus sur son potentiel de réchauffement.

Ce texte a été traduit d"après celui qu'a rédigé Sam Carana
et qu'on retrouve ici sur Arctic-news
La raison qui explique que le méthane a un potentiel de réchauffement plus élevé dans l'Arctique dépend de variables tel que l'épuisement d'hydroxyle (un type de radical) qui facilite et accélère la décomposition du méthane en CO2 et formaldéhyde (CH2O). Aussi le vent, la saison, si c'est l'hiver, période durant laquelle il y a encore moins d'hydroxyle, etc. 

Une autre variable est l'effet indirecte que de larges fuites de méthane du fond marin vont provoquer d'autres fuites, ce qui va prolonger la durée de vie du méthane déjà dans l'atmosphère et de celui qui viendra juste d'après avoir été relâché, ce qui va permettre au méthane de persister localement durant des décennies, réchauffant ainsi davantage un Arctique qui est déjà à 5°C au dessus de la ligne de base alors que la moyenne de réchauffement global est à 0,85°C, mais pas pour très longtemps... On s'attend à un réchauffement accéléré au cours des trois à cinq prochaines années, principalement à cause du surplus de chaleur accumulé dans nos océans et quelques autres facteurs dont la hausse de méthane dans l'atmosphère.

__________________________


Est-il possible de combattre ces fuites?

La réponse est oui, peut-être... La vrai question est : nos décideurs le savent-ils? Probablement pas, car le GIEC n'en fait aucune mention en plus de sous-estimer, quand ce n'est pas nier, le risque que représente les hydrates de méthane. Mais la technologie existe bel et bien sur papier. Un plan d'action a été établie par des scientifiques qui comme nous, n'ont aucun pouvoir décisionnel ni aucune influence sur ceux qui en ont, et qui ne décident rien de toute façon si ce n'est que pour "remercier" ceux qui ont le plus largement contribué à leur caisse électorale, principalement en subventionnant à outrance les pétrolières avec vos taxes.


Source : Arctic-news, Pour les détails complets de cette
technologie, visiter ce lien

__________________________


Un peu de politique sur votre méthane? 

Impossible de nos jours d'être à l'abri de la politique, et encore moins en sciences climatiques. Facile à comprendre pourquoi : l'industrie des combustibles fossile a beaucoup d’argent, vraiment beaucoup, et elle se sert de cet argent pour corrompre politiciens, l'ONU et donc le GIEC, les médias, les Universités et plusieurs dirigeants et sous-fifres d'organismes gouvernementales pour n'en nommer que quelques uns...

J'ai ici une nouvelle du 14 Octobre 2014 parue entre autres sur Arctis-news et rédigée par Dorsi Diaz.

Cette nouvelle dit ceci : Il y a quelques jours, la Société Royale de Londres (une des plus vieilles et plus renommée institutions scientifique du monde), une rencontre a eu lieu qui présentait l'état des recherches sur l'Arctique et dont le nom était : Réduction de la glace maritime de l'Arctique, les preuves, modèles et les impacts globales. C'était annoncé comme une discussion scientifique organisée par les "Dr Daniel Feltham, Dr Sheldon Bacon, Dr Mark Brandon et le Professeur (Emeritus) Julian Hunt FRS"

Les présentateurs et les personnes présentes faisaient partie d'une liste de 200 scientifiques du climat parmi les plus importants. On pouvait s'attendre, à lire la liste des ateliers et des présentations, que cette conférence était tenue dans le but de discuter de la perte critique de la glace maritime observée en Arctique et que la rencontre devait inclure toutes les données et animer les conservations significatives de cet événement jamais vue dans toute l'histoire de l'Humanité.

Le problème majeur, c'est que la Dre. Natalia Shakova et son collègue le Dr. Semiletov n'ont même pas été invités malgré leurs recherches importantes et de pointe au sujet de la glace maritime et des 50 Gt d'hydrates de méthane pouvant être relâchés à tout moment. Leur non-invitation était-elle un accident? Un oubli? Quelle est la raison? Ils venaient juste de revenir d'une autre expédition au sujet des hydrates de méthanes et des interactions entre les systèmes géophysique concernés.

Dorsi Diaz ajoute :" Je crois en une communication ouverte. Je suis convaincue qu'il y a un sérieux problème dans ce cas-ci où il s'agit véritablement d'un urgence planétaire, nous sommes au seuil de la sixième extinction massive de notre planète et nous avons pour ainsi dire besoin de tout le monde sur le pont, spécialement pour ceux qui comme la Dre. Natalia Shakova et le Dr. Semileto sont deux des meilleurs.

On ne peut qu'imaginer ce qu'ils ont du ressentir, armés et prêt au combat mais ignoré et snobé de la communauté scientifique... 

[NDT Je résume l'article qui est très long et détaillé, mais dont je connais la cause, ayant moi-même tenté d’intervenir par personne interposée pour leur ouvrir la porte à cette importante conférence.]

En bref, ce sont des scientifiques Américains qui ont fortement influencé les organisateurs de la Royal Society pour trois raisons, dont deux ne sont que strictement spéculatives et ne représentent que mon opinion très personnelle.

a) Depuis un certain temps, et cela est devenu très apparent , certains Américains assoiffés ou influencés par le pouvoir et/ou la propagande tentent de tout dénier aux Russes, et certains, l'OTAN en tête, veulent même déclencher une guerre insensée contre la Russie.
b) Le GIEC apparemment sous contrôle Américain, tout comme l'ONU, ne veut pas avoir de présence Russe dans leurs rangs. Je suis convaincu qu'aucun scientifique Russe n'est membre du GIEC, mais il faudrait vérifier...
c) À l'époque, je connaissais le nom de la personne et de l'organisation, dont il était un des directeurs, qui a forcé la main (on a probablement forcer la main à lui aussi, sinon on lui aura tordu un bras) aux Britanniques pour dénier l'accès aux scientifiques Russes. Comme j'ai dit, j'ai essayé d'influencer l'acceptation des scientifiques Russes car je trouvais, moi aussi, ce geste inacceptable et j'ai donc pris mes très petits moyens pour communiquer avec des gens qui, je le croyais, pourraient influencer cette stupide décision ; j'étais franchement outré et dégoûté. Je croyais la science au dessus de cela... Au moins, et certainement comme  d'autres, j'ai essayé malgré mes petits moyens. On ne sait jamais tant qu'on n'a pas essayé.

Ce n'est pas tout... Afin de remplacer les données manquantes au sujet du méthane Arctique, ils se sont empressé de faire une simulation numérique nommée "Sponge Bob" (Bob l'Éponge), un nom des plus douteux... Cette simulation conclue que les hydrates de méthane ne seraient pas un risque avant des siècles, car ceux-ci seraient trop profonds dans l'océan Arctique pour que le réchauffement des eaux ne puisse les déstabiliser. Aucune étude sur place n'a été faite ni n'est prévue, le modèle numérique a parlé dans le seul but de calmer les esprits et non de les éclairer ; et c'est ce que le GIEC utilisera pour préparer les prochains RCP à être publiés dans environ 4 ans...

Cependant, le Plateau Arctique Sibérien Oriental (rectangle rouge) n'est qu'à 50 mètres sous la surface et c'est justement la région étudiée par la Dre. Natalia Shakova et son équipe. C'est de là qu'on s'attend à ce que 50 Gigatonnes de méthane (mais cette seule zone en contient au moins 100 fois plu) s'échappent abruptement... C'est aussi cette région qui préoccupe tant le groupe AMEG (Arctic Methane Emergency Group) principalement composé de scientifiques du climat venant des pays Nordiques dont le Canada.

J'ai entendu un professeur Américain, David Archer, dire ici que le risque d'une éruption abrupte de méthane n'était pas de la science??? Pourtant nous savons que cela s'est produit à de multiples reprises dans le passé car nous en avons des preuves. Aussi, des papiers de recherche ont été publiés, et donc reconnus et acceptés par des pairs. Il y a une forte tendance dans la communauté élargie du GIEC à étouffer le risque que représente le méthane enfoui d'ans l'Arctique. On ne peut que déduire que ce sont les puissants intérêts pétroliers et gaziers (ce sont les mêmes) qui sont à l'origine de cette propagande trompeuse et dangereuse, ou bien certaines personnes sont extrêmement stupide...

Nous savons qu'ils veulent exploiter cette ressource dans l'Arctique. Shell y a envoyé une plate-forme qui a du rebrousser chemin tellement les conditions y sont difficiles et que la météo y est violente, surtout depuis quelques années ; vents violents, vagues atteignant parfois 12 mètres de hauteur, icebergs nombreux et se déplaçant rapidement, etc.

__________________________

Selon moi, il est grand temps de regarder la bête de l'extinction dans les yeux, et qui nous guette si nous ne faisons rien d'immédiat ; il faut décoder ses intentions!

Ci-dessous, une mise en proportion des plus frappante. À gauche, la sphère verte représente toute l'eau de notre petite planète, qu'elle soit salée, douce ou sous forme de glace... et à droite, la rose représente tout le volume d'air sur Terre,


Merci à http://planet3.org/2012/05/10/if-you-put-all-the-water-on-earth-in-one-place/
pour cette image percutante et réaliste de proportion.


Voici un graphique révélateur qui fait le lien entre les extinctions massives et le CO2. Il faut savoir que le méthane se dégrade avec le temps pour devenir CO2 et formaldéhyde (CH2O), ce qui explique la valeur en CO2 seulement. On voit que chacune des extinctions correspond à un niveau élevé ce carbone dans l’atmosphère. La plus grande des extinctions est celle du Pernien/Trias car Il faut aussi savoir que la vie ayant plus d'une cellule est apparue il y a seulement 600 millions d'années sur une Terre qui avait à l'époque déjà 3,9 milliards d'années. Les premières cellules, très simple comparées aux nôtres, ont habité à elle seule la Terre durant environ 3 milliards d'années et quelques. Cela a donc pris un peu plus de 3 milliards d'années pour que les premières formes de vie pluricellulaires, c'est à les animaux, émergent et se répandent sur Terre. Tous les individus de ces espèces morts entre le moment de l’extinction précédente et l'extinction Permienne, période pendant laquelle la vie animale s'est développée très rapidement, se sont transformés en méthane dans les fonds marin. Quand les conditions de l'extinction Permienne.ont été en place après que la température se soit suffisamment réchauffée, c'est ce qui a permis le relâchement vers l'atmosphère d'importantes quantités de méthane.


C'est à ce moment que, comparé aux extinctions précédentes, il y avait le plus d'espèces sur Terre et dans les mers. 75% des espèces terrestre se sont éteintes et 96% des espèces aquatiques.

__________________________

"Les Changements Climatiques, c'est l'histoire la plus importante de toute l'Histoire."


Comment se jouera la sixième extinction massive de l'histoire de la Terre? Serons nous cuits, noyés, asphyxiés, affamés et malades, congelés ou empoisonnés? Qu'est-ce qui portera le coup fatal?

Nous savons déjà que la météo va devenir de plus en plus extrême car nous sommes entrés dans l'ère des changements climatiques abruptes et plus le méthane provenant de l'Arctique continuera à s'échapper, même s'il ne le fait pas encore abruptement, et plus les températures grimperont vite, d'abord en Arctique, et plus le climat deviendra violent et chaotique dans hémisphère Nord en altérant davantage le courant Jet. 
(Vidéo - Dérèglement du courant Jet)
 
Les événements météo violents feront de plus en plus de dégâts et il est estimé que 5 millions de personnes meurent déjà à chaque année à cause des changements climatiques : vagues de chaleur, incendies de forêts, inondations ainsi que de famines cyclones, tempêtes, tornades, orages violents, précipitations surabondantes, etc.

La première tempête tropicale de 2015 apparaît dans l'Atlantique avec trois semaines d'avance sur le précédent record pour la première tempête tropical de l'année, record datant de 2003. Si Ana n'est pas forte, c'est parce que l'Atlantique n'a pas encore eu le temps d'accumuler beaucoup de chaleur estivale, mais en a quand même assez pour générer Ana si tôt dans la saison. D'autres records causés par les changements climatiques maintenant abruptes sont à venir, dont le monstrueux El Niño, dont il est prévu qu'il atteigne sa pleine maturité en Juin 2015.
Donc, il y a ces événements météo intenses et en nombre croissante. Il faut être prêt, et surtout être prêt à ne pas paniquer. Penser aussi aux longues pannes de courant, d'aqueduc, de transports et de communication qui accompagnent souvent ces désastres. D'abord de l"eau potable, puis des vêtements chauds pour prévenir l'hypothermie et ensuite de la nourriture. Informez-vous chez vous gouvernements pour savoir ce qui est essentiel en cas d'urgence.

Le niveau de l'eau, je veux dire celui des mers et océans sera d'au moins 2,5 mètres plus haut en 2040, et qu'il continuera de monter bien plus, 7 mètres en 2070 est une estimation plutôt conservatrice d'au moins 50%, mais pas autant que le GIEC qui a peine à prononcer 1 mètre pour 2100. Voir cet article antérieur.

Un des problèmes du GIEC, c'est que l'économie, et d'autres sciences y sont admis en tant que science, mais que connaît l'économie de la science climatique et à la biologie?. L'économie ne veut qu'assurer sa survie et ne comprends rien aux changements climatiques. C'est à cause de l'économie, qui a son mot a dire dans les rapports du GIEC, qui est, à mon avis encore, en parti responsable des sous-estimations récurrentes du GIEC et des cibles de réduction jamais signées.
Ou : Quand l’économie passe avant le Vie...

Le face cachée de l'extinction massive qui nous guette inclue cinq scénarios qui se chevauchent.

1- On sait que les océans se réchauffent jusqu'à 2km de profondeur (limite de nos instruments). L'eau chaude contient moins d'oxygène dissout que lorsqu'elle est plus froide. Donc, si moins d'oxygène, il y a moins de gros organismes et plus de bactéries. Les bébés lions de mer fuient l'océan où ils ne peuvent plus se nourrir. Des centaines de jeunes lions de mer sont sauvés de la famine par des biologistes, des vétérinaires et autres bénévoles en Californie.

Il y a aussi ce qu'on appelle des "Zones mortes" dans l'océan, qui sont en fait des zones ou le taux d'oxygène dans l'eau est trop bas pour supporter la vie qui s'y trouvait avant. Tout ce qui y vit maintenant se résume à des bactéries qui peuvent vivre sans oxygène et des méduses, que rien d'autre ne menace et qui se nourrissent de ces bactéries. Il y a aussi des zones mortes qui sont dues à l'apport d'engrais et de pollutions de source agricole, comme celle dans le Golfe du Mexique, qui sont capable de reprendre un peu de vie une fois la pollution rendue ailleurs et diluée.

2 - La surpêche industrielle, et il faut voir cette courte vidéo pour mieux se représenter ce fléau. Les super-chalutiers détruisent le fond des océans, la vie qui s'y trouve, si elle parvient par miracle à survivre n'a ni habitat, ni de quoi se nourrir. Il y a environ 44 000 de ces super-chalutiers qui capturent et rejettent à la mer 25 millions de tonnes (métrique) tous les poissons, tortues et mammifères marins qu'ils attrapent inutilement et rejettent à la mer dans leurs filets gigantesques capable de contenir 10 à 12 Boeing 747 sans se piler sur les roues.

Seulement 2% des pêcheurs du monde travaillent sur ces usines de destruction massive qui capturent globalement plus de 50% du poisson. Ces super-chalutiers laissent derrière eux des zones détruites du fond marin grande comme la France où presque plus rien ne peut survivre.

Avec la diminution du taux d'oxygène dissout dans l'eau, cela rend toute récupération de l'écosystème affecté virtuellement impossible. On le voit partout, le réchauffement des eaux combiné à la surexploitation des océans décime toute la Vie, et non seulement les Ours Polaires et les Lions de Mer. 
3 - L'acidification des océans. Certainement la plus méconnue des conséquences directement liée à nos émissions de CO2. Quand ce dioxyde de carbone se mêle à l'eau, celle-ci devient plus acide. C'est une réaction chimique tout à fait simple et l'expérience est facile à faire chez-soi si on a ce qu'il faut pour faire de l'eau gazéifiée et un kit, ou quelques papiers indicateurs pour vérifier le PH avant et après y avoir ajouté le gaz. CO2.

Nos océans sont en moyenne 30% plus acide qu'avant et les conséquences en sont vraiment sévères. Tous les organismes qui font des carapaces de carbonate, qu'on pense aux planctons, aux moules, aux crabes et homards ou aux huîtres, ont plus de difficulté à construire leurs carapaces car le carbonate à tendance à se dissoudre plus l'acidité est élevé. On estime avoir perdu depuis une cinquantaine d'années, à cause de l'acidification des océans, 40% du phytoplancton qui produit 60% ou plus de tout l’oxygène que toute Vie respire alors que les arbres et plantes produisent le reste...

4 - Les arbres se meurent.  Plus la température augmente plus il est difficile aux arbres de survivre. De un, il y a tous ces insectes qui pullulent car ils ne sont plus neutralisés par les hivers d'antan et qui s'attaquent aux arbres. Des dizaines de millions d'arbres sont morts ou en train de mourir. Deux millions seulement au Colorado. Il y a aussi les incendies de forêt de plus en plus fréquent, gros et intenses. Le sol est souvent détruit jusqu'à la couche rocheuse sur la côte Ouest du continent Nord-Américain, on ne voyait jamais ça il y a plus de 15 ans affirment les pompiers les plus expérimentés. Aussi, il a été démontré que lorsque la température moyenne globale attendrait 2,5°C et plus de réchauffement, dans environ 4 décennies, les arbres cesseraient eux aussi d'émettre de l'oxygène et se mettraient à émettre du carbone en mourant.

5 - La circulation thermohaline Un gigantesque courant qui transporte la chaleur et sert à refroidir les océans a ralenti à cause d'une immense superficie d'eau de fonte douce qui flotte dans l'Atlantique Nord à l'endroit où passe ce courant et le fait ralentir. Ci ce courant s’arrêtait totalement, cela pourrait déclencher une âge glaciaire locale qui pourrait, avec beaucoup de temps, gagné toute la Terre. Cette une autre faible probabilité...

L’extinction Permienne survenue il y a environ 252 millions d'années nous donne un aperçu de ce qui peut probablement se passer. Dans un premier temps, réchauffement global causé par du CO2 venu d'une longue activité volcanique, ce qui a déclenché des éruptions  d'hydrates de méthane dont on peut encore déceler les nombreuses traces. À ce point, les puits de carbone que sont les arbres et les océans ont cessés de capturer du carbone et se sont mis à en émettre, ajoutant au réchauffement global, les océans sont aussi devenues de plus en plus acide et se sont appauvrie en oxygène.

Les bactéries anaérobiques, qui respirent autre chose que de l'oxygène, se sont multipliées. Certaines rejettent un gaz très toxique, le sulfure d'hydrogène. Ce sulfure d'hydrogène bouillonnait probablement à la surface des océans alors qu'il s'en échappait. Il se serait répandu dans l'atmosphère en donnant un grand coup fatal d'empoisonnement à ce qui restait de Vie d'alors dans les eaux et sur terre. C'est l’hypothèse la plus acceptée dans la communauté scientifique, mais on continue à chercher des preuves et à évaluer d'autres hypothèses.


Une éclosion de sulfate d'hydrogène (en vert) s'étire sur environ 150 Km de la côte de la Namibie et se diffuse vers le large. Des eaux très pauvre en oxygène rejoignent la côte où les bactéries se nourrissent des sédiments riche en nutriments produisent ce gaz toxique qui tue les poissons et autres espèces aquatiques ou terrestres.
Aujourd'hui, la Terre est bien différente de celle à l'époque Permienne ; les continents se sont déplacés et les courants marins et atmosphériques ont modifiés leur cours. Donc, outre les dangers météo et ceux reliés à la monté des eaux et au manque de nourriture, nous allons, tôt ou tard,  percevoir une baisse en oxygène car l'oxygène produite par le phytoplancton et la végétation terrestre est en décroissance...

La question qui demeure est : allez vous tenter de faire votre part pour contrer les changements climatiques? Voulez-vous vraiment, par votre inaction ou pour l'économie, qui n'est pas un Dieu je vous le rappelle, être complice de ce génocide planétaire?

Informez-vous, trouver des groupes qui entreprennent des actions, comme de l'éducation sur ces sujets, informez-vous sur les énergies solaires et éoliennes, faites des pressions pacifiques mais éclairées aux médias et politiciens, parlez des changements climatiques avec votre entourage, partagez ce blogue et ses articles, si vous comprenez l'Anglais, visitez ces trois blogues et informez-vous davantage, et si vous ne parlez pas l'Anglais, trouvez quelqu'un de bilingue et faites vous traduire quelques bouts.

Allez voir ce plan et partagez-le! http://climateplan.blogspot.ca/

Références : http://arctic-news.blogspot.ca/
Un blogue au langage moins technique qui inclut aussi le jeu politique dans ses propos : http://climatecrocks.com/
Et celui-ci que j'ai récemment découvert et qui a aussi une très bonne réputation : https://robertscribbler.wordpress.com/

Le prochain article à paraître sur ce blogue portera sur la fonte de la glace du Groenland et de l'Antarctique et sur ce qui influence le niveaux des océans globalement et régionalement.


* * *