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jeudi 9 novembre 2017

Nourrir l’Europe en temps de crise (sans fin)

Un article de Michel-Pierre Colin

Pablo Servigne vient de ré-éditer son livre (de 2014) en le complétant. Les impacts du changement climatique sur l’agriculture et l’alimentation industrielle sont aujourd'hui directement palpables par le citoyen dans le circuit de distribution alimentaire dont il dépend. En voici quelques extraits choisis :

Le système alimentaire industriel actuel “est conditionné par deux postulats : une disponibilité illimitée en énergies fossiles bon marché et une stabilité du climat.”

“Or, ces deux postulats sont aujourd’hui remis en cause, ce qui permet, au moins, de se poser la question de la viabilité de tels systèmes alimentaires. Il ne s’agit pas uniquement d’un problème d’agriculture : la sécurité alimentaire de l’Europe dépend presque entièrement du système industriel dans son ensemble, c’est-à-dire, pour la voir de manière verticale, toute la filière allant du champ à la décharge en passant par le supermarché et l’assiette.”

“Dans cette optique, il devient assez évident que continuer des politiques de statu quo met en danger la stabilité et la pérennité du système alimentaire industriel, autrement dit, rien moins que la survie de notre civilisation.”

“La FAO estime à 850 millions le nombre d’êtres humains sous-alimentés ; à deux milliards ceux qui souffrent de malnutrition.”

“L’agriculture devra désormais être cadrée par deux principes fondamentaux : restaurer les écosystèmes et se limiter uniquement aux énergies renouvelables.”

“La transition est vue ici comme le passage d’un système industriel dominant à de multiples systèmes très divers, plus autonomes en énergie, plus simples et plus locaux.”

“Mais surtout, la mise en place d’une grande politique de transition rapide, coordonnée, volontariste – et forcément linéaire – ne doit pas faire oublier la création de forces opérationnelles (task forces) travaillant sur des scénarios de catastrophes. Prévoir les deux est un facteur primordial de résilience.”

“L’Europe est quant à elle entièrement dépendante des importations de phosphore, ce qui pose un grave problème de sécurité alimentaire.”

“L’Europe, malgré des technologies qui dissimulent les véritables causes de l’épuisement des ressources, est l’une des régions du monde les plus exposées (par sa densité de population) à des risques de pandémie et de perte de biodiversité causées par des pénuries d’eau ou des pollutions.”

“Mais on ne se relève pas aussi aisément de la fin des énergies fossiles ou d’un climat déstabilisé, de même qu’on ne peut faire revivre les espèces disparues. Les crises économiques sont des problèmes pour lesquels il existe des solutions. Les autres crises ne sont pas des problèmes : ce sont des situations difficiles (predicament en anglais) pour lesquelles il n’y a pas de solutions ; seulement des chemins à emprunter et des mesures à prendre pour s’y adapter.”

“Au niveau politique, en cas de grave récession, la destruction de la biodiversité et le réchauffement climatique sont relégués au dernier rang des priorités (comme on le constate à l’heure actuelle), ce qui aggrave les conséquences désastreuses qu’ils ont déjà sur notre société et notre économie.”

“Il est ainsi très probable que la première étincelle vienne du monde de la finance et de l’économie (probablement causée par un problème énergétique), et déclenche une réaction en chaîne qui se propagera rapidement à toute l’économie mondiale, favorisant des décisions politiques qui iront aggraver les crises des systèmes naturels… ce qui en retour précipitera l’effondrement de l’ensemble du système économique. Or un choc économique déstabilise les systèmes alimentaires industriels, car sans pétrole ni gaz naturel bon marché, il devient très difficile d’irriguer, d’extraire des phosphates, de fabriquer de l’engrais azoté et de distribuer la nourriture rapidement.”

“En général, pour les écosystèmes, les seuils sont atteints à partir de 50 à 90 % de la surface dégradée. Au-delà, ce qu’il reste de l’écosystème se détériore très rapidement et de manière irréversible. L’interaction entre les crises globales augmente donc considérablement les chances de dépasser un seuil critique qui mènera à des changements globaux. Il se peut même que nous soyons très proches d’un seuil critique irréversible à l’échelle de la planète.”

“C’est vers la création de petits systèmes résilients que nous nous dirigerons. Ce ne sera évidemment pas chose facile, mais les sentiers ont déjà été tracés par de nombreuses expériences très concrètes. Elles demeurent cependant assez invisibles aux yeux du grand public et des décideurs politiques. L’hypothèse de ce livre est qu’avec ce nouveau cadre de pensée systémique, couplé à une pensée de la résilience, elles deviendront alors perceptibles et crédibles et, pourquoi pas, désirables. Si ces expériences pionnières deviennent visibles pour tous, alors il est possible d’entrevoir de nouveaux avenirs.”

“Mais tant que les prix de l’énergie resteront artificiellement bas et que les coûts environnementaux ne seront pas pris en compte, la logique économique obligera à préférer ce système globalisé plutôt que la production locale. Le principal facteur déclencheur d’un renversement de tendance est donc très probablement le prix et la disponibilité de l’énergie.”

“En bref, produire, transformer et consommer localement de la nourriture augmente la sécurité alimentaire des régions, créé des emplois locaux et réduit la consommation d’énergies fossiles (et par conséquent l’impact sur le climat). Mais la localisation doit rester un chemin et ne pas devenir un dogme.”

“La vulnérabilité des monocultures aux maladies et aux ravageurs a été largement démontrée. Les systèmes agricoles d’avenir seront donc logiquement tournés vers de la polyculture, combinant plusieurs espèces végétales (associations culturales), des grandes cultures et des arbres (agroforesterie), et même un mélange de cultures, d’arbres et d’animaux (agroécologie et permaculture). Ainsi, les agroécosystèmes gagneront en biodiversité et en hétérogénéité, ce qui diminuera leur vulnérabilité face aux maladies et aux perturbations climatiques.”

“Au début de la chaîne, le système industriel doit s’approvisionner en grandes quantités de matières premières, et à l’autre bout de la chaîne, il rejette beaucoup de déchets. Pour résoudre ces deux problèmes à la fois, il est indispensable d’abandonner une vision linéaire du système et de fermer les cycles : les déchets des uns sont la matière première des autres.”

“Une activité agricole d’avenir est condamnée à être responsable non seulement de la production alimentaire, mais aussi de la restauration des fonctions des écosystèmes.”

“Il existe, en plus du système industriel dominant, trois autres types de systèmes alimentaires alternatifs : les systèmes domestiques (de type familial), les systèmes de proximité (circuits courts), et les systèmes vivriers territoriaux (grandes ceintures autour des villes).”

“Bien évidemment, une politique de résilience implique de miser sur ces trois systèmes alimentaires simultanément, et de les renforcer avant les chocs systémiques !”

“Repenser l’alimentation des villes oblige inévitablement à protéger et à stimuler l’agriculture périurbaine. Pour mettre en place une transition rapide et efficace vers l’après-pétrole, on peut d’ores et déjà imaginer des projets ambitieux autour des villes.”

“L’idée centrale qui doit guider la conception des alternatives émergentes est de veiller à rester fonctionnel même en cas de rupture temporaire d’approvisionnement en énergie (pétrole, électricité, etc.) ou en matériaux.”

“S’il n’y a plus d’importations d’énergie fossile vers l’Europe et si, par conséquent, les principales sources d’énergie deviennent le solaire, la biomasse et l’éolien, il apparaît évident que le rôle de producteur d’énergie reviendra aux zones rurales.”

“Avant la révolution industrielle, les systèmes agricoles et forestiers étaient les principaux producteurs primaires d’énergie, mais depuis la révolution industrielle, ils sont tous devenus des “usines” à convertir le pétrole en nourriture, c’est-à-dire des gouffres énergétiques !”

“Il y a urgence à former très rapidement et à grande échelle des nouveaux paysans, forestiers, éleveurs et maraîchers et à envisager une conversion rapide et planifiée d’une grande partie de la population active vers l’agriculture.”

“Les paysans du futur sont donc déjà nés, mais ils ne savent pas encore qu’ils seront paysans ! Non seulement ils seront nombreux, mais leur travail sera intensif en connaissances. Ils intégreront les dernières découvertes en écologie, ainsi que les innovations agroécologiques, et les combineront à certains savoirs d’antan. Cette grande quête des savoirs que possédaient nos ancêtres, le mouvement de la Transition l’appelle “la grande requalification” – the great reskilling. Il est évidemment indispensable de la démarrer dès aujourd’hui et à grande échelle.”

“Le climat est un paramètre qui va redessiner les paysages et les systèmes alimentaires. Nous avons, malheureusement, très peu de prises sur lui. Il faudra donc augmenter ou restaurer la capacité des agroécosystèmes à “encaisser” des écarts climatiques importants sur une courte période (sécheresses, températures extrêmes, ouragans, inondations, etc.) et à naviguer par temps incertain. S’il y a un exercice d’implémentation des principes de résilience à ne pas manquer, c’est bien celui-là.”

“Maintenir l’actuel système n’est tout simplement pas une option à long terme. Seule la durée de la transition et les stratégies à mettre en place pour effectuer cette transition devraient faire l’objet de débats.”

“Les dernières conclusions du GIEC le confirment, validant ainsi la première partie du présent rapport : nos systèmes alimentaires industriels risquent des ruptures irréversibles et systémiques dans les prochaines années.”

“Nous sommes entrés dans le temps de la construction urgente de systèmes résilients. Cette transition créera un monde plus décentralisé et une multitude très hétérogène d’économies locales bien plus autonomes. Nous allons bien vers une régionalisation de l’Europe. Les chaînes d’approvisionnement seront plus courtes, les productions agricoles plus diversifiées et l’agriculture, qu’elle soit urbaine ou rurale, sera intensive en main-d’œuvre et en connaissances, mais sobre en énergie.”

“Au niveau global, l’important est de ne pas ignorer les catastrophes qui sont en train d’avoir lieu, de mettre en place une transition aux objectifs à moyen terme très forts (2020-2030), et en parallèle de prévoir la possibilité d’une rupture systémique globale. Ceci n’est pas une conclusion isolée, elle fait écho à une multitude de travaux scientifiques récents effectués par des chercheurs de plus en plus inquiets. Son absence dans les médias et dans les débats tient au fait que nous n’aimons pas entendre de mauvaises nouvelles, aussi rationnelles soient-elles.”

“Ainsi, aujourd’hui, l’utopie a changé de camp. Être utopiste consiste à croire que tout peut continuer tel quel. Ce business “as usual” est peut-être désirable et confortable pour certains, mais il n’aura pas lieu. Nous avons la certitude qu’une politique de statu quo mène à une impasse et à des bouleversements qui dépassent l’entendement. Le réalisme, c’est de mettre toute l’énergie qui nous reste dans cette transition rapide et radicale. L’action est l’unique manière que nous ayons de sortir de cette position d’inconfort, elle redonne espoir et apporte quotidiennement des satisfactions qui nous maintiennent optimistes.”

Ce livre est complété par une postface de OLIVIER DE SCHUTTER, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation (2008-2014) :

“Je remercie Pablo Servigne de me fournir l’occasion de dire tout l’intérêt que présente son ouvrage pour orienter la transition de nos systèmes alimentaires afin de sortir de l’impasse actuelle. Le XXe siècle fut celui des économies d’échelle, de la poursuite à tout prix de la compétitivité et de l’efficience et de l’uniformisation des solutions. Notre siècle est celui de la prolifération des initiatives à plus petite échelle, qui favorise la résilience à travers la diversité : Pablo Servigne nous y fait entrer.”

jeudi 23 février 2017

Injustices Climatiques

J'écoute et je lis des spécialistes. Ce que je raconte ici ne vient principalement pas de moi, mais j'y adhère.
Commençons par rappeler que 50% des émissions de gaz à effet de serre sont produites par les 10% les plus riches de la population ; en bref, la majorité des Occidentaux : Nous. La Chine ne vient que de prendre le premier rang des émetteurs. Ils se mettent rapidement aux énergies renouvelables, mais c'est dû au mécontentement de la population prise dans le smog toxique.
Source : The Guardian
Le 10% suivant produit 50% des émissions restantes et ainsi de suite pour chaque tranche de 10% successive...

Les coraux, plantes et animaux n'ont pas accès à la justice ; mais s'ils organisaient quand même un recours collectif? Heureusement que le ridicule ne tue pas sinon nous serions tous morts depuis longtemps.
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On me dit souvent : "Ne t'en fais pas avec les changements climatiques, tu seras mort quand le pire passera..."

Ouais, on peut voir ça comme ça, mais je n'ai pas choisi ma date de naissance, j'aurais pu ne jamais naître ou venir au monde dans 25 ans. Vous avez choisi vous?

Par pur hasard, j'habite dans un pays riche et je suis donc plus à l'abri que tous ceux, beaucoup plus nombreux, venus au monde dans des pays pauvres. 

Je n'ai pas choisi la couleur de ma peau non-plus ; nous sommes tous le fruit du hasard et c'est possiblement le seul motif pour croire que nous sommes tous égaux car la couleur de notre peau, notre bagage génétique, le pays et les conditions sociales dans lesquelles nous sommes né(e)s et même notre sexe sont tous des sources d'inégalités.
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Nous savons où nous en sommes et où nous allons ; mais le chemin est inconnu. Comment avons-nous fait pour nous mener au bord du gouffre? Ç'a commencé il y a 10 000 ans...

En créant l'agriculture, nous avons mis en route deux machines infernales pour la biosphère ;

1- L'agriculture est basée sur l'invasion, le dérangement, le dérèglement d'un écosystème.
On défriche, on laboure, on intoxique l'eau et les sols pour produire plus pour nourrir plus de personnes ; cela provoque l'assèchement des sols et il faut donc y amener de l'eau, ce qui dérègle un autre écosystème ; c'est une cascade de catastrophes sans fin pour les écosystèmes.

La destruction des écosystèmes est la cause principale de l'extinction d'espèces à notre époque. Les estimations varient, mais à chaque jour, 100 à 200 espèces disparaissent... pour toujours. J'y pense souvent à ces espèces "disparues pour toujours de l'Univers" avant de m'endormir...
2- Les inégalités sociales se sont pointées à cause de l'agriculture.
En étudiant toutes les cités antiques où l'agriculture a débuté, les archéologues ont constaté le même scénario : il y a toujours une plus grosse maison rattachée à un grenier qui contenait les réserves : une maison de riches. Ce sont eux qui contrôlaient la nourriture et fort possiblement d'autres ressources ainsi que la politique et la religion qui étaient indissociables à cette époque.
La classe dominante était née... À cette lointaine époque, la classe dominante devait représenter 1% de la population ; ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Les forêts nous précèdent et nous laissons des déserts derrière nous.
L'agriculture nous a permis la croissance exponentielle de la population. Nous sommes 7,5 milliards d'humains à ce moment critique de notre courte histoire...
Pour aider à comprendre la valeur de ce nombre,
1 milliard de secondes = 31 ans et 7 mois.


http://jo-kheops.skyrock.com/3008356865-Croissance-demographique-souhaitable-article-tres-long-mais-a-lire-de.html
Puisque nous sommes dans les gros chiffres, Bill Gates a une fortune évaluée à 79.3 milliards de $ US comme on le constate sur la liste des personnes les plus riches sur Wikipédia FR.
Pas de liste des personnes les plus heureuses, mais ce ne sont certainement pas les mêmes...
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La transition de chasseur-cueilleur à la vie agricole n'a pas été sans conséquences pour nous non plus : sédentarité, nourriture moins adaptée à notre antique biologie héritée de nos ancêtres, perte du contact avec la nature qui nous faisait nous interroger au lieu de travailler toute la journée, l'échine courbée... Tout ça a dû aussi avoir des conséquences sur notre psychologie et nos comportements ; ça doit avoir provoqué des dérèglements...
Les gens se comportent  maintenant en troupeau ; ils ont toujours un oeil sur leurs voisins pour voir si leurs propres comportements sont "normaux".
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Déjà, des gens doivent quitter leur lieu de résidence à cause des changements climatiques que ce soit dans l'Arctique, sur certaines îles basses du Pacifique, le long des rivages sur les continents ou même en pleine ville suite à de véritables déluges.
Japon 2015, suite à des pluies diluviennes. Si on regarde de près, on voit des gens sur les balcons et dans les maisons... Ça pourrait être moi.
Les résidents du village eskimo d'Inupiat ont pris la décision de déménager leur village pourtant établi à cet endroit depuis des siècles. Mais pourront-ils payer ce déménagement? Qui devrait payer? Qu'ont-ils fait pour contribuer au réchauffement global et mériter ceci?
Source en Anglais
La situation sur les îles basses du Pacifique ressemble déjà à ceci...
Source à lire : Outremers 360°

Bangladesh : quand le sol disparaît sous l'eau. Source en Anglais :
Report: Climate change may pose threat to economic growth

Le très lourd fardeau que nous léguons aux jeunes

Cet article antérieur est inspiré d'une des vidéos du "Yoda du Climat", le très célèbre James Hansen et dans laquelle il explique qu'en plus de les précipiter dans un monde au climat de plus en plus impropre à la survie, que les générations de demain devront dépenser des sommes incommensurables pour tenter de rétablir un climat propre à la survie.

Mais c'est nous, les générations actuelles, qui devrions au moins commencer à prendre conscience de l'importance et de l'urgence de la situation et à tenter d'éviter l’emballement climatique  autrement qu'avec des voeux pieux...

Ce sont des gestes concrets qu'il nous faut poser. Nous devons absolument restreindre notre consommation, source des gaz à effet de serre et de la pollution qui nous tue.  En inde, 2 personnes à la minute meurent directement des causes de la pollution atmosphérique, source.

Nous devons nous battre contre nos institutions, nos gouvernements pour les forcer à poser des actes pour le bien de tous et non seulement pour le 1% le plus fortuné, c'est-à-dire les propriétaires des grandes corporations qui font des milliards sans se soucier du reste de la populace ni de notre mince biosphère. Pour les mêmes raisons, nous devons nous battre contre nous-mêmes, contre notre pulsion consumériste qui n'apporte qu'une satisfaction éphémère, comme toutes les dépendances..
Je ne sais pas comment au juste sera le futur, mais j'imagine d'abord des gens appauvris qui devront possiblement payer cher pour de l'eau décontaminée, pour de l'air qui soit respirable, pour de la nourriture raréfiée, pour soigner les maladies plus nombreuses ; une sorte d’âge sombre et dystopien dans lequel les conflits de toutes tailles occuperont la plupart des gens la plupart du temps... Mais ça pourrait être encore bien pire...

Si un jour les humains du futur, s'il en reste, découvrent le moyen de voyager vers le passé, ils vont venir nous botter le postérieur. Mais si le voyage vers le passé était possible, nos postérieurs seraient déjà meurtris :-)
Le futur commence aujourd'hui, à nous de le changer, à nous de résister, surtout à nous-même.
Un nouveau jour se lève, ce qui nous brouille la conscience se dissipe ; le futur commence maintenant. Quels seront mes choix et mes actions pour tenter de protéger la Vie?