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dimanche 7 juin 2020

Des températures élevées déclenchent à nouveau une fonte majeure au Groenland

Les records de chaleur sont de plus en plus fréquents dans l'Arctique, qui se réchauffe (au moins) 2 fois plus vite que la moyenne globale.

RÉSUMÉ : Anglais

SOURCE : Scientific American
Dans cette vue aérienne, l'eau de fonte forme un lac sur de la glace flottante coincée dans le fjord de glace d’Ilulissat pendant un temps exceptionnellement chaud le 30 juillet 2019 près d’Ilulissat, au Groenland.
Crédit : Sean Gallup Getty Image

Traduction du résumé

Extrait : «Un important événement de fonte se déroule au Groenland cette semaine.»

Avec des températures près de 20 degrés Fahrenheit plus élevées que d’habitude dans certaines régions, la partie sud de la calotte glaciaire fond à son plus haut taux cette saison.

Selon les prévisions, la fonte du dôme sud du Groenland, l’une des plus hautes altitudes de la calotte glaciaire, pourrait être la plus forte depuis 1950.

La fonte hâtive ce printemps, la faible accumulation de neige dans certaines régions et le potentiel de forts systèmes météorologiques à haute pression plus tard cet été ont tous donné lieu à des signaux d’alarme. Les scientifiques prêtent une attention particulière après la perte record de glace de l’été dernier, un événement que les scientifiques s’attendent à voir se produire plus fréquemment alors que l’Arctique continue de se réchauffer.

Les scientifiques définissent généralement le début de la saison de fonte comme la première période de trois jours au cours de laquelle on observe la fonte sur au moins 5 % de la calotte glaciaire. Cette année, cette période a commencé le 13 mai, soit près de deux semaines plus tôt en moyenne au cours des dernières décennies. La fonte a coïncidé avec une vague de chaleur dans une grande partie de l’Arctique. La Sibérie et le centre de l’Arctique ont été certaines des régions les plus durement touchées. Mais les températures ont également monté en flèche dans certaines parties du Groenland, après un début de mois autrement froid.

Au même moment, la neige a commencé à disparaître rapidement le long des marges de la calotte glaciaire, exposant la roche et la glace nues. Le manque de neige est un facteur qui augmente la possibilité d’une année de fonte supérieure à la moyenne, selon Jason Box, un expert en glace de la Commission géologique du Danemark et du Groenland.

NDT : «Il est probable (de 50%~70%) que d’autres vagues de chaleur soient en route. Ce type d'événement augmente rapidement en durée et en intensité.»

Selon Judah Cohen, directeur des prévisions saisonnières de la firme d’analyse Atmospheric and Environmental Research (Recherche Atmosphérique et Environnementale), les prévisions du modèle suggèrent de systèmes de haute pression sur le Groenland cet été. Les systèmes à haute pression sont souvent associés au réchauffement de la calotte glaciaire.

Graphique montrant la fonte du Groenland. La ligne bleue va au 5 Juin 2020.

Source : https://nsidc.org/greenland-today/greenland-surface-melt-extent-interactive-chart/
La banquise (glace de mer) Arctique fond rapidement, toujours à cause des températures élevées de l'atmosphère et de l'océan Arctique.
Source : https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/
«Ce qui se produit en Arctique ne reste pas dans l’Arctique»
Ça affecte tout : la météo, la salinité et le niveau des océans, des insectes aux oiseaux aux mammifères marins, la pêcherie, la couche d'ozone, dégel du pergélisol et ses multiples impacts...

À lire : Bilan de température globale pour mai 2020 (mise à jour)

Note 1°F =0,56°C (il faut convertir 33°F en °C pour voir)


Merci de partager, c'est écrit pour informer.

dimanche 11 juin 2017

Les précipitations se déplacent vers les latitudes nordiques

Quand le climat change, tout change
Vous avez remarqué s'il pleut plus souvent chez-vous? Et/ou que le ciel est plus gris ou a changé et plus particulièrement depuis plus ou moins une ou deux décennies? Si vous avez accès aux statistiques météo (température, heures d'ensoleillement, précipitations) de votre région, allez vérifier pour voir, pour savoir.... Depuis 1985, toutes les années ont été plus chaudes que la moyenne, on peut donc dire que vous n'avez jamais connu un climat "normal" si vous êtes nés après 1985.

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On prévoit que le réchauffement de la Terre va sévèrement dérégler le cycle de l'eau que nous sabordons aussi avec nos activités ; (principalement l'élevage des bovidés ; il y a plus de bovidés sur Terre que d'humains). Bien sûr, nous ne savons pas "exactement" quels seront ces changements, mais nous avons une bonne idée basée sur les indices du climat passé et nous savons qu'ils seront sont abrupts. Nous avons aussi des modèles climatiques de plus en plus fiables.
Cette affiche "Défense de se baigner" aux abords d'un lac situé dans le bassin de Turfan dans l'extrême Ouest de la Chine ; mais ce lac s'est complètement asséché au cours de la dernière décennie à mesure que notre planète s'est réchauffée et que les précipitations se sont déplacées loin de cette région. Photo : Aaron E. Putnam
"Nous observons une très forte tendance à l'assèchement dans le Sud-Ouest des États-Unis" dit Andreas Prein, chercheur post-doctoral au National Center for Atmospheric Research. "Le Sud-Ouest a possiblement déjà dérivé vers un climat plus sec". Effectivement, plusieurs craignent que cette importante partie des États-Unis ne développe une "sécheresse extrême" (étude en Anglais).

Une autre étude (en Anglais) prévoit aussi que les bandes de pluies risquent de se déplacer vers le Nord à mesure que l'hémisphère Nord se réchauffera plus rapidement que l’hémisphère Sud. Ce changement se produirait en concert avec cette expectation qui perdure ; que les régions où il pleut déjà recevront encore plus de pluie et que les endroits où le climat a déjà tendance à être sec, s'assécheront.





















"L'étude ajoute au déjà vaste ensemble d'évidences que le changement climatique va dérégler les mouvements de grande amplitude de l'air et de la vapeur d'eau de notre atmosphère. Et cela a de l'importance car ces patterns déterminent dans une large mesure où il pleut et où le climat est plus aride" écrit Kate Marvel, climatologue à la NASA dans un courriel.

Cette étude ne mentionne que les USA en détail, mais le même phénomène se produit ou se produira en Europe ; les inondations qu'à subit la Grande Bretagne depuis 2010 ne sont pas totalement étrangères à ce phénomène.

Cette redistribution des pluies aura des conséquences pour l'accès à l'eau dans certaines régions et plus particulièrement là où les réserves d'eau sont déjà limitées, tel le Sud-Ouest des États-Unis et plus encore, certaines parties de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Évidemment, c'est en analysant le climat du passé et en le comparant avec les modèles numériques basés sur les observations et les lois de la physique qu'on en arrive à ces conclusions. Ils ont investigué des lacs dits "lacs à bassins fermés" : des lacs qui sont alimentés par des rivières mais sans déversoirs, le niveau de ces lacs n'est donc contrôlé que par les précipitations et l'évaporation.

La berge du lac Mono, Californie en 2013. Les berges anciennes qui marquent le paysage oriental de la Sierra Nevada indiquent que le niveau de ce lac était beaucoup plus élevé alors que le climat était plus froid.
Photo : Aaron E. Putnam
Selon les principes élémentaires de la physique atmosphérique, les scientifiques prévoient qu'à mesure que notre planète se réchauffera à cause de nos émissions de gaz à effet à serre croissantes, la moyenne globale des précipitations augmentera ; et parce qu'une température plus élevée provoque plus d'évaporation, les endroits déjà secs s'assécheront davantage. Bien sûr, les endroits secs ne sont pas nécessairement à l'abri d'une pluie diluvienne occasionnelle car la météo devient aussi de plus en plus chaotique à mesure que le climat se réchauffe.
Article source en Anglais

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La vapeur d'eau est un puissant gaz à effet de serre
À chaque degré de réchauffement causé par les gaz à effet de serre, cela ajoute suffisamment de vapeur d'eau (par évaporation) pour faire grimper la température de un degré supplémentaire.
Cela augmente aussi les précipitations globalement et accroît le risque de pluies torrentielles causant des inondations parfois éclairs ou des chutes de neige spectaculaires.
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Ce type de graphique permet aussi de visualiser la distribution de la probabilité d’événements météo extrêmes (canicules, pluies diluviennes, cyclones, tempêtes, etc.) à mesure que la température augmente.
On doit donc s'attendre à plus d'événements météo extrêmes, nous n'en sommes encore qu'au tout début.

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Ça semble particulier, mais on ne note pas encore de variations du nombre ni de l'intensité des tornades aux USA, mais les tornades sont des phénomènes particuliers très différents des ouragans/typhons qui eux se nourrissent principalement de la chaleur des océans, chaleur qui devient de plus en plus excessive.


     Mais au Canada on prévoit...
Les Canadiens devront relever de nombreux défis pour faire face et s'adapter aux effets des changements climatiques. Des sécheresses régionales pourraient occasionner des pénuries d'eau, la hausse du niveau des mers et les fortes précipitations pourraient causer plus de dommages en raison des inondations, et les températures plus chaudes pourraient provoquer plus fréquemment des orages et des tornades (Gvt. du Canada).
Une seule tornade de force F5 (vents 420-512 km/h) a été observée au Canada, et c'était en 2007.
NOTE : la puissance des tornades est évaluée sur une échelle de F0 à F5 (échelle de Fujita) selon les dommages qu'elle a causés, mais la destruction que produit une F5 est tellement dévastatrice qu'on ne saurait dire avec certitude si les vents ne dépassaient pas les 512 km/h, ni même de combien...
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     P.S.
 

Si vous avez observé des changements climatiques dans votre région, laissez un témoignage S.V.P.

Où je demeure, il y a plus de nuages et c'est souvent gris.
Le printemps a été très frais, humide et gris cette année.
L'hiver, la rivière gèle environ 1 mois plus tard et dégèle environ 1 mois plus tôt par rapport aux années 1980 et avant.
L'hiver, il tombe généralement moins de neige que par le passé.
Bien que le ciel soit souvent couvert, il ne pleut pas tant que
ça.
Le nombre de feux de forêts tend à diminuer.

mardi 12 juillet 2016

L'Europe Serait Relativement Plus à l'Abri du Réchauffement Climatique

D'abord, faisons taire les rumeurs (généralement véhiculées par l'industrie des combustibles fossiles) : pas d'ère glaciaire prévue pour le nord de l'Europe ou ailleurs : c'est quasi impossible dans le contexte actuel du réchauffement climatique même si ce n'est pas absolument définitif.

Même si le rythme du réchauffement peut ralentir sur de courtes périodes, il ne peut que continuer de s'accélérer de plus en plus au fil des décennies. De 1°C de réchauffement sur 120 ans, il passera bientôt à 1°C sur 20 à 30 ans, et ensuite, on prévoit qu'il va continuer d'accélérer de plus en plus rapidement pour atteindre, à supposer qu'aucune quantité importante de méthane ne s'échappe, 6°C vers 2100. À + 6°C de réchauffement global moyen, la survie elle-même sera au minimum, très difficile.

Je traduis : pour la période de janvier à mars de la moyenne 2014-2015 par rapport à la moyenne des années 1890 à 1910. Cependant, par rapport à la période juillet à septembre pour les mêmes années, le réchauffement total n'atteint que 4,4°C et non 10,1°C comme sur cette image. L'hiver Arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement que l'été Arctique depuis 2 ou 3 ans. Mais allez explorer le site du GISS (un satellite) par vous-même, le lien est au bas de l'image.
Source : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/maps/
Si nous sommes chanceux, nous n'atteindrons les fatidiques (selon le GIEC, mais c'est moins pour d'autres) 2°C de réchauffement vers 2026 ; mais si nous sommes malchanceux, il y a un potentiel de réchauffement de 10°C au cours des 10 prochaines années (mais même après 10 ans, ce potentiel demeure et signifie évidemment une extinction massive et rapide de la vie sur Terre). Source et explications : Arctic-News
À cause du réchauffement des océans, le méthane commence à s'échapper aussi du fond du Pacifique comme le montre cette photo.

Source : http://www.immortal.org/18896/ocean-methane-release-points-global-warming/
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     Comment l'Europe serait-elle relativement plus à l'abri du réchauffement climatique?

Depuis longtemps, les scientifiques disent qu'un réchauffement planétaire pourrait ralentir (et même arrêter) le grand courant planétaire qu'est la circulation thermohaline dont le Gulf Stream fait partie. Le Gulf Stream, un courant d'eau chaude originant du golfe du Mexique et entraîné par la circulation thermohaline se dirige en partie vers l'Angleterre et y apporte de sa chaleur, beaucoup de chaleur dont une grande partie a atteint l'Arctique et en accéléré la fonte.

Mais à cause de la fonte du Groenland, la circulation thermohaline ralenti et le Gulf Stream est de plus dirigé vers l'Europe. Un ralentissement du Grand convoyeur à été observé par le prof. Michael Mann et une équipe de chercheurs, et on sait entre autre que ce ralentissement a occasionné une hausse du niveau de l'océan le long de la côte est des USA.

Sur l'image ci-dessous, remarquez d'abord que le courant chaud, le Gulf Stream, ne se rend plus directement dans l'Arctique comme sur l'image précédente ; il a tendance à se rendre vers l'est à cause de la couche d'eau douce.
Source : Earth nullschool
Le ralentissement Grand convoyeur est causé par l'accumulation d'eau de fonte douce (provenant principalement de la fonte du Groenland) qui flotte à la surface de l'Atlantique nord parce que moins dense que l'eau salée. Cette masse d'eau douce entrave donc le Grand convoyeur et le Gulf Stream. puisqu'ils ne font qu'un depuis les Antilles. L'image qui suit est une carte des anomalies de température de surface maritime. On voit bien qu'une partie de la chaleur passe sous la couche d'eau douce qui est aussi plus froide maintenant.

Elle était passablement plus chaude il y a un mois cette zone et c'est fort possiblement parce que la fonte du Groenland s'est accélérée puisque l'été vient à peine d'y commencer.
Source : Earth nullschool
Tant qu'à parler de la fonte du Groenland, des scientifiques sont sur la glace pour y mesurer l'intensité de la fonte et essayer de mieux en comprendre le processus. On vient d'apprendre que le Groenland perd possiblement plus de masse par l'eau de la fonte que par les glaciers qui s'en détachent et tombent à la mer. Ils l’expliquent dans cette très récente vidéo que j'ai reçue ce matin de la part de https://climatecrocks.com/

Pour avoir les sous-titres en Français, il vous faut
1- Clic sur le bouton CC
2- Clic sur l'engrenage puis sur sous-titres
3- Clic sur Traduire et une nouvelle fenêtre apparaît
4 Choisir Français (la traduction est imparfaite)
NB. Il m'arrive de devoir mettre sur pause pour avoir le temps de lire/comprendre le texte qui n'est pas très exact.

Donc, au lieu de générer une ère glaciaire, ou à tout le moins engendrer du temps plus froid sur l'Europe, la déviation du Gulf Stream vers l'Europe va contribuer à réchauffer l'Europe, mais proportionnellement un peu moins que la moyenne globale. Ils terminent en disant que cela favorisait l'agriculture, accroissant ainsi l'écart entre pauvres et riches.

Morale de l'histoire? Personne n'est à l'abri du réchauffement climatique, la faune et la flore non-plus.

Lien vers l'étude dont je parle : Gulf Stream slowdown to spare Europe from worst of climate change, experts predict
Merci aux scientifiques qui ont réalisé cette étude.


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Comme le dit le climatologue Paul Beckwith : il faut déclarer une urgence climatique mondiale et prendre les mesures qui s'imposent le plus tôt possible pour :

  1. refroidir l'Arctique
  2. stopper nos émissions de CO2
  3. retirer le surplus de CO2 de notre atmosphère
  4.  
Merci de partager mes articles : j'écris pour informer les gens.

mardi 7 juillet 2015

Sommes-nous Condamnés à Subir le Dérèglement Climatique?

Je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer ce qu'est le dérèglement climatique. C'est un terme de plus en plus connu et médiatisé. Certains parlent de réchauffement climatique. Je préfère de loin le premier terme qui englobe plus largement tous les changements que notre climat subit localement ou plus globalement : canicules, tempêtes, précipitations et même (contrairement aux idées reçues) périodes de grands froids et tempêtes de neige extrêmes.

Le climat présente de plus en plus d'anomalies. C'est-à-dire que des records sont plus régulièrement qu'auparavant sont battus. Les dégâts dont parlent de temps en temps les média ne sont pourtant que la face cachée de l'iceberg qui nous menace.

Qui est responsable ?

L'Homme. Oui, c'est bien l'Homme. Évidemment, il est question dans mon propos uniquement de l'effet de serre additionnel, c'est-à-dire de la part incombant à l'Homme. Contrairement à certains débats qui avaient encore lieu il y a quelques années (voire mois), les plus sceptiques se taisent à présent devant l'évidence. Cherchez sur n'importe quel moteur de recherche le terme "changement climatique sceptique". Vous serez surpris du résultat. Je vous conseille les liens suivants :

Heureusement cette période est aujourd'hui terminée (ou à peu près). Le problème est que pendant que la plupart des personnes s'intéressant au sujet se "chamaillaient", le problème n'était pas réglé. La situation a empiré et le phénomène ne fait que s'emballer.

Les conséquences ?

L'effet de serre additionnel est un problème majeur d'enjeu planétaire à plus d'un titre.

  • Tout d'abord, et cela ne date pas d'hier, depuis la révolution industrielle au cours du XIXème siècle et puis surtout à partir du XXème siècle, les émissions de gaz à effet de serre explosent. Regardez deux secondes ce graphique :


    Observez la corrélation qu'il y a sur 800 000 ans entre le taux de CO2 dans l'atmosphère et la température. Imaginez l'évolution de la température dans les prochaines années.

  • Au-delà de la température, tous les paramètres météorologiques sont perturbés. S'il ne pleut plus certaines zones deviendront désertiques ou des incendies se propageront plus facilement. S'il pleut trop, certaines régions connaîtront des coulées de boue ou des inondations plus fréquentes. Avec ces changements brutaux du climat, beaucoup d'espèces animales et végétales disparaîtront purement et simplement. Tentez de deviner le nombre d'espèces qui disparaissent chaque année : http://www.planetoscope.com/biodiversite/126-disparition-d-especes-dans-le-monde.html. Oui, c'est impressionnant. 26 000. Avec leur disparition, nous perdons la possibilité de nous soigner, de nous nourrir et de vivre dans un monde plus clément.

  • Tous les paramètres indiquent que la température augmente plus vite que prévue dans certaines zones notamment en Arctique. Les conséquences connues sont catastrophique. Amusez-vous à visitez certains secteurs de la planète sur ce site : http://sboisse.free.fr/planete/simulateur-de-montee-des-oceans.php. Vous serez étonnés du nombre de zones littorales englouties. Avec cela, la majorité des Hommes seront contraints à quitter leur lieu de vie. Pour aller où si d'autres secteurs deviennent inhabitables ? Notez que l'élévation du niveau de la mer tient également compte de la dilatation du volume des océans qui est lié à la température moyenne de la planète.

  • Certains phénomènes ont tendance à s'amplifier. L'augmentation de la température fait fondre les glaciers, ce qui participe à l'élévation du niveau des océans. Idem pour la dilatation du volume des océans. Tout En se réchauffant, les océans s'acidifient à cause du CO2 et une grande partie du phytoplancton meurt. Il ne peut plus absorber le CO2 de l'air. L'effet de serre s'amplifie. Au-delà de réduire la chaîne alimentaire et de supprimer la possibilité de se nourrir de la mer, la température augmente encore plus ce qui augmente les émissions de méthane piégé au fonds des océans dont l'impact sur l'effet de serre est 32 plus puissant que celui du CO2 sur un siècle. Vous l'avez compris. Là encore, cela participe à emballer la machine du dérèglement climatique.

  • Les conséquences sont très nombreuses. Mon propos n'est pas de toutes les présenter. Ce serait bien trop long et une perte de temps. Pour bien comprendre, imaginez le monde en 2075. https://youtu.be/F5pZwD8zd0Y. Ce n'est pas si loin. Un adolescent de 15 ans aujourd'hui aura alors 60 ans. Ce monde est possible compte tenu des observations actuelles : plus de zones désertiques, moins de terres arables, famines, réfugiés climatiques, guerres, problèmes de santé, catastrophes climatiques, appauvrissement des économies... Ce monde n'est pas celui que l'on souhaite pour nos enfants... Pour les plus sceptiques, ces hypothèses ne sont que des déductions logiques de phénomènes déjà observés à l'heure actuelle.

Pourquoi ne changeons-nous pas ?

Je vais tenter d'analyser plusieurs éléments :

  • Les solutions. Elles existent. Il suffirait de réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter tous les pièges à CO2 (océans, forêts). Ces solutions coûtent de l'argent mais elles existent. Faudrait-il revenir à l'âge de pierre ? Non, un retour à ce que les Hommes émettaient dans l'atmosphère dans les années 1970 serait suffisant. Voilà de quoi rassurer.

  • Les solutions sont complexes à mettre en œuvre ? Oui, c'est le cœur du problème. Bien qu'elles soient simples sur le papier, elles nécessitent la mobilisation et la coordination de près de 7 milliards d'être humains. Certains plus que d'autres bien sûr (les Nord-Américains, les Chinois, les Indiens et les Européens). Cela fait beaucoup, surtout dans un monde où les États, les régions, les Villes sont en concurrence. Cela fait une multiplicité d'acteurs et de dirigeants incalculable. Comment passer du "il faut qu'on" au "allons-y" ?

  • L'Homme est globalement attentiste et passif. Nous attendons de nos dirigeants qu'ils prennent les bonnes décisions. Celles qu'on ne prend pas. Ces mêmes dirigeants attendent de nous que nous les réélisons (ou que nous les laissons à leur poste pour ceux qui échappent au système démocratique). Il y a donc ici un hiatus immense. La divergence d'objectif entre les peuples et leurs dirigeants rend la solution très complexe. Faut-il d'ailleurs que les réponses viennent de nos dirigeants ?

  • Autre élément d'analyse : la capacité des hommes à changer. Le changement fait peur. C'est une tautologie. Changer nos comportements est d'autant plus difficile que notre mode de vie s'inscrit dans une continuité sur plusieurs générations. Ce changement est d'autant plus difficile que l'on avance dans l'âge. Les adultes (à l'inverse des enfants qui acceptent facilement le changement) ne consentent qu'à de petits changements et encore il faut qu'ils y trouvent un avantage direct (importance de la notion de confort et de qualité de vie). Comment alors accepter une forme de "retour en arrière" ? Au regard des conséquences qui nous pendent au nez, on ne devrait pourtant pas hésiter une seule seconde. Ce sont nos enfants et petits-enfants qui seront concernés. Dans une société toujours plus égoïste, la notion d'intérêt général et de principe de précaution devraient l'emporter sur la notion de profit immédiat.

  • Enfin, j'ose poser la question. A qui profite le crime ? Prenez le temps de regarder cette vidéo : https://youtu.be/ipe6CMvW0Dg Lorsqu'on se pose la question, la réponse vient tout de suite. On trouve plein d'exemples. L'argent et le profit sont des vecteurs de dérèglement climatique. Toute la question est : faut-il supprimer la finance ou faut-il changer le système et s'en servir pour lutter contre le dérèglement climatique ?

Quelles perspectives d'avenir ?

Il faut donc des garde-fous. Il faut inculquer, éduquer, faire comprendre... Tout cela prend malheureusement du temps. On ne change pas une société en trente secondes. Rappelez-vous quand vous étiez adolescents. Vous avez pris conscience d'un certains nombre de malheurs : la mortalité, la méchanceté... Vous vous êtes très probablement révoltés contre vos parents ou vos proches. Vous n'avez rien pu changer. Vous êtes rentrés dans le rang. Avons-nous le choix ? A l'évidence, non mais il faut en passer par là : éduquons nos enfants.

Il faut peut-être également des changements brutaux organisés : changement de normes, nouvelle technologie. Il faut imposer, obliger. La coercition permet d'avancer vite. Malheureusement elle est le contraire de l'éducation. Lorsque vous supprimez la coercition, l'Homme non éduqué revient à la situation initiale. Il faut avoir le courage de la coercition. Ce sont nos politiques qui doivent prendre leur bâton de pèlerin. Certains pourraient crier au loup et montrer les pertes de liberté. Nous ne sommes malheureusement plus libres de notre destin collectif si nous ne changeons pas. Nous sommes contraints d'en passer par là.

Incontestablement, seuls trois scénarios s'offrent à nous sont :
  • scénario 1 : rien ne change, les conséquences les plus dramatiques se produisent et on s'en accommode avec toutes les conséquences décrites plus haut,

  • scénario 2 : une catastrophe naturelle ou une modification majeure de nos conditions de vie nous fait prendre conscience que nous devons changer nos comportements et nous arrivons à inverser la tendance sur le long terme - c'est ce scénario que j'ai choisi dans mon roman Renaissance qui est paru aux éditions ABCD'r,

  • scénario 3 : nous modifions progressivement nos comportements, grâce à une prise de conscience globale des peuples et de leurs dirigeants, pour un intérêt commun et nous arrivons à inverser la tendance sur le très long terme.

Je pense qu'il est encore aujourd'hui possible de profiter du monde que nous connaissons. Il suffit juste de le vouloir. Les clefs sont entre nos mains, nos 14 milliards de mains.

Nicolas Duffaud
Auteur de Renaissance, le roman publié aux éditions ABCD'r


samedi 25 avril 2015

Le Grand Débrouillage Climatique

     Grâce à la recherche et aux observations récentes, nous voyons et  comprenons beaucoup plus clairement comment se déploie la catastrophe climatique sur terre, dans les océans, dans l'atmosphère et dans la cryosphère. Nous pouvons avec une précision accrue prévoir ce qui nous attend, mais nous sommes aussi conscients que des surprises risquent d'apparaître. Cependant, la plus grande surprise serait que des actions positives et fortes dans la lutte aux Changements Climatiques soient entreprises par les gouvernements, en particulier ceux des grandes puissance...

Les températures de Mars 2015 ont été les plus élevées jamais observées depuis les 136 années que l'on enregistre ces données. Les analyses de la NOAA (Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique) montrent que la moyenne combinée des températures globales au sol et sur la surface océanique pour le mois de mars 2015 étaient de 0,85°C plus élevées que la moyenne de 12,7°C durant tout le 20ième siècle.
[NDT : Il faut savoir que les 30 dernières années du 20ième étaient en moyenne de plus en plus chaudes, question de mettre en perspective plus juste ce dont on parle ici.] 
[NDT: cela représente une importante hausse de 15%. Aussi, j'ai appris hier qu'on doit s'attendre à un réchauffement accéléré au cours des 3 à 5 prochaines années à cause d'un ensemble de conditions dont la masse d'eau très chaude dans le Pacifique Nord n'est qu'un des éléments.]

Les anomales (écarts anormalement élevés) de température de la surface océanique de l'hémisphère Nord pour le mois de Mars 2015 ont été les plus élevées jamais observées. Sous plusieurs angles, la situation semble préréglée pour s'aggraver sévèrement. Pour la piéride de 12 mois allant d'Avril à Mars, les données depuis 1880 renferment une courbe de tendances polynomiales qui pointe vers une hausse de 2°C à atteindre en l'an 2032 (c'est dans seulement 17 années!) comme démontré dans le graphique ci-dessous.

La hausse des températures des surfaces océaniques a été très prononcée en Septembre et Octobre 2014, soit lorsque le méthane a commencé à s'échapper du fond marin de l'océan Arctique en quantité de plus en plus importantes.

L'image ci-dessous montre un ligne de tendance polynomiale pointant vers une hausse des anomalies des températures de surfaces océaniques pour Octobre sur l’hémisphère Nord de + 2°C pour l'an 2030 et de plus de 5°C pour 2050 comparée à la moyenne du 20ième siècle.
L'image ci-dessous donne un aperçu des anomalies des température de surface océanique autour de l'Amérique de nord
Le 11 Avril 2015, une température de surface océanique de 22,2°C a été enregistrée près de la côte est Américaine (cercle vert dans partie inférieure de l'image alors qu'une énorme anomalie de température de +12.6°C a été détecté au même endroit (cercle vert, partie supérieure de l'image ci-dessous)


[NDT : 93,4% de chaleur provenant du Réchauffement Global va dans les océans]

Le Gulf Stream transporte la chaleur de l'Atlantique depuis la région située entre les Bahamas et la Floride jusque dans l'océan Arctique. L'imposante quantité d'énergie pénétrant dans nos océans se transpose en températures de l'eau et de l'air plus élevés au dessus de l'eau, ce qui génère de grosses vagues et des vents plus forts.

L'Image ci-dessous met en relief ces vents et ces vagues plus intenses, montrant des vagues d'une hauteur atteignant jusqu'à 12,06 mètres enregistrées près de la côte Est de l'Amérique du nord sur le passage du Gulfstream, alors que des vents de 115 km/h se déchaînaient dans la même région le 17 Avril 2015.


L'image combinée ci-dessous illustre bien la menace. Une température de surface de l'océan Arctique de 8°C (cercle vert sur la moitié gauche de l'image) a été enregistrée près du Svalbard le 17 Avril 2015, soit une anomalie de 6,2°C (cercle vert sur la portion droite).

 
Une hausse soutenue des températures dans l’hémisphère Nord menace de provoquer des éruptions de méthane du fond de l'océan Arctique, accélérant davantage le réchauffement de l'Arctique et aggravant ainsi l'emballement de la machine climatique en faisant grimper le Réchauffement Global. Plus il fera chaud, plus de méthane sera relâché, plus de méthane relâché, plus il fera chaud ; c'est une autre de ces rétroactions à renforcement positif du système climatique. La même chose s'est produite à l'extinction Permienne certains des cratères laissés par ces irruptions sont encore détectable dans le fond de l'océan Arctique.
Image radar d'un tel immense cratère, mais près de la Novelle Zélande. Merci aux auteurs!
Malcolm Light commente: Le réchauffement du Pacifique doit être occasionné par la propagation vers le Sud du voile de réchauffement global du méthane de source Arctique via un immense trou dans les couches d'hydroxyle et d'ozone (en haute atmosphère) loin vers l'Est et se dirigent continuellement vers l'Est pour finalement atteindre la zone chaude au dessus de l'océan Pacifique Nord. 
[ NDT : traduction adaptée depuis son commentaire en Anglais s'adressant à des professionnels dont certains détails étaient exclus car la discussion faisait état du contexte.]

Les niveaux de méthane demeurent extrêmement élevé (voir ce post récent) et sont en voie de briser la moyenne record de 1839 parties par Milliards atteint en Septembre 2014.
[NDT Le niveau de méthane dans l'atmosphère Arctique n'a jamais été aussi élevé depuis au moins 400 000 ans: Dre. Natalia Shakhova, en 2009.]

L'image ci-dessous montre que les plus hautes moyennes de concentration atmosphérique de méthane varient de 1815 parties par Milliard le 30 Mars 2015 jusqu'à 1828 parties par Milliards le 17 Avrils 2015. La plus haute pointe à 2483 ppM durant cette période a été atteinte le 15 Avril 2015.


Les niveaux de méthane extrêmement élevés contribuent sans l'ombre d'un doute aux températures record atteintes en Mars 2015, et plus particulièrement aux latitudes nordiques, et cela s'ajoute à la croissance insensée de nos émissions de gaz à effet de serre... tel qu'illustré ci dessous : une contribution de Peter Carter.



L'image ci dessus démontre que les anomalies de température sur la majeure partie de l'océan Arctique étaient presque au maximum de l'échelle, soit près de 20°C au dessus de la moyenne au 17 Avril 2015..Sous peu, nous allons devoir extensionner cette échelle.

L'image ci-dessous donne un aperçu des différences de température observées le 17 Avril 2015. Alors que la température au Sahara en Afrique atteignait 32,1C, la température au Groenland était aussi froide que -41°C. Entre les deux une température de 2,8C au dessus des eaux près du Svalbard et 6,1°C près de la côte Norvégienne.


De si grands écarts de température montre l'importance qu'il y a à observer les pointes au lieu de se contenter uniquement des moyennes. Depuis le  début de cette année jusqu'au 18 Avril, les anomalies de température des surfaces océanique donne un aperçu des pointes à prévoir à mesure que la saison chaude approche dans l'hémisphère Nord.


Ci-dessous, les détails pour Mars 2015



Des anomalies de température atteignant
10,2°C ont été observées pour Mars 2015
sur l'île de Kolguyev dans la mer de Barents.

Une hausse des températures de l’hémisphère Nord de 2°C prévue vers Octobre 2030 semble aller de pair avec une hausse de 6°C de l'Arctique, prévue aussi pour 2030, propulsant davantage l'emballement du réchauffement global, tel qu'illustré dans le prochain graphique provenant d'un  article précédent.

Sans action de mitigation et de plans (comme celui-ci) de réduction drastique de nos émissions de GES, des hausses similaires sont à prévoir une douzaine d'années plus tard sur le reste du globe, le tout accompagné par d'importants sauts de température qui menacent de causer l'épuisement des sources alimentaires et d'eau douce

Sources et Reliés

- Ocean temperatures, NOAA
http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2015/03

- Sea Surface Temperatures, from:
http://earth.nullschool.net
and from:
http://polar.ncep.noaa.gov/sst/ophi

- Kolguyev Island temperature anomaly, from:
http://data.giss.nasa.gov/tmp/gistemp/NMAPS/tmp_GHCN_GISS_ERSST_250km_Anom03_2015_2015_1951_1980/nmaps.txt

- Temperature anomaly April 17, 2015, Climate Reanalyzer
http://cci-reanalyzer.org

- Year-to-date maximum sea surface temperature anomaly April 18, 2015, from:
http://coralreefwatch.noaa.gov/satellite/bleaching5km/index_composites_5km.php

- Methane levels. NOAA IASI MetOp
http://www.ospo.noaa.gov/Products/atmosphere/soundings/iasi

- The Mechanism
http://arctic-news.blogspot.com/2015/02/the-mechanism.html

- Three kinds of warming (temperature trendlines), from: Methane levels Early 2015
http://arctic-news.blogspot.com/2015/03/methane-levels-early-2015.html

- Northern Hemisphere October Ocean Temperature Rise, from:
http://arctic-news.blogspot.com/2014/11/ocean-temperature-rise-continues.html

Les anomalies de température pour Mars 2015 étaient les plus hautes jamais observées. Sous plusieurs angles, la situation semble s'aggraver. Pour la période de 12 mois de Avril à Mars, les données depuis 1880 renferment une courbe de tendance polynomiale pointant vers une hausse de 2°C pour l'an 2032 avec tous les risques que cela implique.

Il serait urgent que les gouvernements et l'ONU sortent de leurs torpeur et de leur carcan de lobbyisme afin d'appliquer un plan (comme celui-ci). Ce plan peut aussi être appliquer à des communautés de toute dimension. Étudiez et proposez le à vos communautés respectives. Je vous encourage à faire votre part pour tenter de sauver la Vie sur terre. Elle nous donne tout, il faut lui rendre la pareille.
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Parmi les conséquences connues et observées, en particulier tout le long de la côte Ouest du continent Américain, il y a la prolifération d'insectes qui s'attaquent aux arbres. La cause en est la température plus élevée en hiver ce qui rend les hivers plus doux et permet à ces insectes de survivre en grand nombre à l'hiver qui autrefois en tuait une grande majorité.

L'insecte "Dendroctone du pin ponderosa", https://fr.wikipedia.org/wiki/Dendroctonus_ponderosae0 un coléoptère, est responsable de la mort de plusieurs espèces de pin, et ce par millions sur tout l’Ouest de l'Amérique. On le surveille de près et il pourrait fort bien se propager en Europe et au continent Indien.

Les arbres morts et mourants ne produisent plus d'oxygène, n'absorbent plus de CO2 mais en émettent et prennent en feu très facilement, et outre l'accroissement de la sécheresse sur cette partie du continent, ils contribuent aux catastrophiques incendies de forêt dont l'intensité et le nombre sont en hausse constante depuis depuis plus deux décennies.

Outre les arbres et la désastreuse sécheresse en Californie, les maladies comme le virus du Nil sont aussi en hausse accélérées et apparaissent dans des régions où cette maladie était inconnue il y a à penne 10 ou 20 ans...

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Sur notre seule et unique planète que le présent traducteur appelle notre Galère Globale ; il faut se mettre à ramer tous ensemble, passer le mot aux autres qui sont enchaînés à leur préoccupation personnelle et aux divertissements télévisuels, Essayez d'alerter inlassablement les forteresses médiatiques. Si elles ont peur de perdre quelques auditeurs aujourd'hui, ils les perdront tous dans un avenir pas très lointain... Ils doivent se joindre à nous et unir tous les autres.

Je ne sais pas si c'est grâce à mes efforts et je m'en fous, mais deux journaux sérieux et à tirage assez important ont commencé. il y a quelques mois à parler davantage de la situation climatique, qui est plutôt urgente. Il s'agit de La Presse et du Le Devoir. Écrivez ou téléphonez leur si possible pour les encourager à continuer, et en à parler davantage. Il faut que le message circule, c'est notre seul espoir.

Finalement, partagez ces articles et ceux de http://arctic-news.blogspot.ca/ et tous les vidéos et autres informations directement liés aux changements climatiques. Si ce n'est pas votre langue, partagez quand même sur tous les réseaux sociaux. Seul la lucidité collective peut faire changer le choses. Si moi et d'autres utilisons un pseudonyme, c'est principalement pour ne pas être personnellement glorifiés et reconnus. L'importance du message passe avant tout! Ce travail est long et nous n'avons pas de temps à perdre.

Cet autre site fait aussi un travail important et constant. Entres autres, il démonte les mensonges et tactiques utilisés par les dénigreurs des changements climatiques dont la majorité sont des Trolls à la solde des industries des combustibles fossiles et dont font parties les Républicains aux USA, les Conservateurs au Canada, en Angleterre et en Australie, pour ne nommer que ceux-là.

Les industries des combustibles fossiles ont un très puissant lobby partout sur la planète et des fonds illimités. Ils ont quelques scientifiques sans scrupules à leur solde dont Nir Shaviv, Professeur de physique à l’Université Hébraïque de Jérusalem et l'ex Dr Willie Soon qui avait été pistonné pour utiliser l’observatoire du Smithsonian, Un article révélateur ici : http://climatecrocks.com/2015/02/25/its-not-the-sun-stupid-willie-soons-bogus-science/
Donc, vigilance constante!

Merci à tous pour votre support des plus appréciés