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dimanche 21 juin 2020

Réchauffement Global : le carbone noir (suie) en 2e position

Il y a de nombreuses choses dans l'air qu'on respire, du plastique quand on marche le long des plages ; dans les villes et villages, c'est de la suie, des particules de pneus sans oublier les gaz irritant comme l'ozone et l’oxyde nitreux, plus tout le reste...
Le diesel du transport routier

Le carbone noir fait partie des nombreux aérosols qui sont soit des gouttelettes. soit des particules solides (à lire « la pollution de l’air est désormais le principal risque environnemental pour la santé dans le monde »).

Leurs effets sont sur le climat et la météo sont variés, c'est un sujet fort complexe qui n'est pas à l'abri des folles rumeurs lui aussi. Je vais m'en tenir au carbone noir et son impact sur le climat.

Le carbone noir, c'est tout bonnement de la suie provenant de la combustion incomplète des combustibles fossiles et de biomasse (végétation). Ce sont des particules fines de taille égales ou supérieures 2,5 µm (micromètres ou microns) aux formes complexes et multiples. C'est aussi un polluant nocif qui est la principale cause de maladies respiratoires chez tous les animaux, nous inclus.
De le suie sous toutes ses formes

Ci-dessous : Image montrant les particules de PM ≤ 2.5 µm (micromètres) dont le carbone noir fait partie.
Comparatif au 12 juin. L'effet du Coronavirus sur l'activité humaine?
Source : Earth NullSchool
(Cliquer sur le mot "Earth" pour le Menu et sur "À propos" pour l'aide)


Nous savons désormais que le carbone noir est en deuxième position pour sa contribution au réchauffement climatique, et surtout, de combien.
Et oui, l'aviation aussi...

Le forçage radiatif

Sans autre intervention, la Terre maintiendrait un équilibre entre chaleur reçue (via le rayonnement du soleil) et la chaleur retournée à l'espace (sous forme de radiations infrarouges). Le "forçage" est la différence par rapport à ce point d'équilibre et peut donc être positif (accroître) la température, ou le contraire, comme le font les volcans explosifs tel le Pinatubo de 1991.

Certain gaz (tous ceux dont les molécules ont 3 atomes ou plus) interceptent la radiation infrarouge et la rediffusent dans la (mince) troposphère et vers le sol. Ça explique notamment pourquoi les températures nocturnes augmentent plus rapidement que les températures diurnes. Article et données sur Science et Vie.

La différence, c'est que le carbone noir accumule aussi de la chaleur au soleil, il est "noir" et non pas transparent à la lumière visible. Il agit comme un vêtement noir en plein soleil.

Les sources de carbone noir :
  • 42 % Combustion de la biomasse à ciel ouvert (combustion de la forêt et de la savane) «On coupe et on brûle», comme en Amazonie, en Indonésie et ailleurs pour faire place à l'élevage ou à la culture de l'huile de palme. De plus les incendies de broussaille et de forêts sont en augmentation à cause du réchauffement.
  • 18 % Biocarburants résidentiels brûlés avec des technologies traditionnelles (poêles au bois, foyers)
  • 14 % Moteurs diesel pour le transport
  • 10 % Moteurs diesel à usage industriel
  • 10 % Procédés industriels et production d’électricité, habituellement à partir de petites chaudières
  • 6 % Charbon résidentiel brûlé avec des technologies traditionnelles
Le potentiel de réchauffement

Source en Anglais : Black Carbon and Warming: It’s Worse than We Thought
(Le carbone noir et le réchauffement : c'est pire que ce qu'on pensait)

Il y a des années qu'on sait que le carbone noir participe au réchauffement. Ce qu'on sait maintenant, c'est de combien! Ses formes complexes en rendaient les analyses difficiles, ça explique pourquoi ça été aussi long.

Actuellement, le forçage radiatif (ce qui réchauffe) du CO2 s'établit à 1,56 watts par mètre carré et celui du carbone noir à 1,1 watts par mètre carré, ce qui a étonné les chercheurs (et moi-même)... La superficie de la Terre est d'environ 510 065 700 000 000 mètres carrés et on parle évidemment d'une moyenne sur 24 heures, comme pour tous ces calculs.

Une partie du CO2 demeure dans l'atmosphère pendant des milliers d'années. Le carbone noir lui, tombe rapidement à la surface, en quelques semaines tout au plus.
Ouaip! Les navires aussi...

Le carbone noir sur glace, ou neige

On en retrouve partout. Évidemment, ce noir accélère la fonte de façon significative. On en retrouve même sur les glaces de l'Antarctique, mais en moindre quantité car l’hémisphère Sud est beaucoup moins habité, car trop d'eau et pas assez de terre.

De la suie sur  glace. Imaginez l'état de nos poumons...

J’imagine sans peine que cette suie recouvre les feuilles des arbres, les coraux, qu'il en tombe une grande quantité dans l'océan avec des effets méconnus.

À la base, le problème du carbone noir serait relativement facile à résoudre. Il suffirait s'accroître l'efficacité de la combustion de nos machines et réduire la déforestation sauvage. Cela aurait un effet rapide sur le réchauffement et serait un bienfait presque instantané pour tout ce qui vit.

Mais, les profits doivent toujours augmenter, alors, on fait de la déréglementation à la demande pressante, et pesante, des lobbies. Et ce n'est pas qu'aux États Unis, c'est aussi au Canada, en Australie, au Royaume-Uni et chez vous aussi.

Je me répète : «Les profits sont la plus mortelle des dépendances
C'est ça une «externalité économique».

Chaque jour, environ 15 000 litres d'air transitent par nos voies respiratoires et nos poumons, soit plus de 5,4 millions de litres d'air respiré chaque année ou bien encore 17 cl par seconde. Source : Le Planétoscope

Pas étonnant que nous soyons tellement affectés par les maladies respiratoires et cancers.

*****

Note : merci de partager sur tous les réseaux sociaux. J'ai perdu les contacts qui repartageaient les articles du Climatoblogue depuis que G+ a fermé et que mes deux collaborateurs, et amis, sont décédés...
  
C'est écrit dans le seul but d'informer...

samedi 2 février 2019

«La Bombe Méthane» n'est pas une bombe, mais...

À mi-chemin entre légende et réalité. selon la perception qu'on en a, la « bombe méthane» est un truc qui en empêche plusieurs de dormir. Pourtant...

C'est loin de ressembler à ce que plusieurs, dont moi-même il y a à peine 5 ans, imaginaient. J'ai déjà parlé sur ce blogue de cette «bombe méthane».

À noter : le taux de méthane (CH4) est indiqué en parties par milliards et non pas en parties par millions comme l'est le CO2.
Poids pour poids, il est 80 fois plus puissant que le CO2 sur moins de 20 ans.
Si vous lisez ou entendez (environ) 25 fois, c'est le potentiel de réchauffement d'une seule molécule de méthane comparé à une de CO2.
Le méthane se dégrade plus ou moins rapidement en CO2 après 10 ans passés dans l'atmosphère.

Mais le taux de méthane atmosphérique grimpe vite depuis que l'élevage de bovinés se doit largement accrue ; puis vint le fracking.

Contrairement au CO2 qui nécessite une décennie pour atteindre son plein potentiel de réchauffement global (PRG), l'effet du méthane est instantanée, question du mode vibratoire de la molécule et de la fréquence infra-rouge qu'elle réfracte.

Ce serait quoi au juste cette bombe méthane?

Premièrement, on parle d'hydrates de méthane du pergélisol des fonds marins de l'océan Arctique. Ces hydrates sont des cages de glace contenant des molécules de méthane qui se dilatent, souvent de façon explosive, lorsque la pression diminue ou lorsque la température ambiante augmente. De l'activité sismique ou tectonique peut aussi faire relâcher du méthane ou du CO2.

Il n'y a aucune indication démontrant que le taux d'émission de méthane des fonds marins de l'Arctique soit en augmentation (contrairement au pergélisol terrestre, mais on verra ça dans un autre article). On doit s'empresser de dire qu'il y a très peu de données au cours du dernier siècle sur ces émissions naturelles de méthane, mais en général,  les géologues semblent convaincus que la situation est encore stable...

Le scénario-catastrophe

Des gens imaginent que du méthane pourrait s'échapper très rapidement des fonds marins en quantité suffisante (des milliards de gigatonnes) pour causer un très rapide réchauffement global moyen de plusieurs degrés C et ainsi engendrer notre extinction massive (parfois dans les 10 ans ou moins) par un réchauffement climatique de plusieurs degrés C en quelques mois ou 2 ou 3 années, selon les propositions les plus catastrophiques et aussi, les plus improbables (ou invraisemblables, c'est au choix).

C'était l'hypothèse...

Que dit le passé?

Que des hydrates de méthane des fonds marins de l'Arctique ont été relâchés en assez grande quantité à la fin de la dernière période glaciaire il y a environ 12 000 ans. De ces zones, il s'échappe du méthane à de faibles taux depuis cette époque, ce qui est tout à fait "normal".
Une nouvelle étude dans Science montre que des centaines de cratères, d'une taille de l'ordre du kilomètre sur le fond de l'océan Arctique ont été formés par d'importantes expulsions de méthane il y a environ 12 000 ans.
Crédit: Andreia Plaza Faverola/CAGE

Ce phénomène, en plus des marais qui se répandent, se répète à chaque fois que la Terre est sortie d'une période glaciaire au cours des derniers 800 000 ans. C'est ce qui fait osciller le taux de méthane au cours de l’histoire.
  ppM = parties par Milliard pour le CH4 (méthane), en rouge
ppm = parties par million pour le CO2 (dioxyde de carbone), en bleu

D'ailleurs, du méthane, ou parfois du CO2, s'échappe le long des côtes de tous les continents et ailleurs, comme aux Bermudes et en Nouvelle-Zélande.

Si le méthane vous inquiète, aux USA, sa plus grande source d'émission provient de l'exploration pétrolière et des réseaux de gaz naturel (qui est du méthane à plus de 95%). La montée de la concentration du méthane dans l'atmosphère coïncide avec le boum du #fracking (fracturation hydraulique) depuis environ 2005.
Source : American Geological Union (Traduction Fr Google)

Les principales sources de méthane aux USA :

Quand le méthane devient une fixation...

Mais à cause du réchauffement climatique, le pergélisol (permafrost) terrestre de l'Arctique dégèle et fond en relâchant méthane et CO2. Des sites observés en Alaska y montrent que c'est mille fois plus de CO2 qui s'en échappe disait un chercher dans une vidéo que j'ai vue il y a quelques mois.

S'il n'y a pas de «bombe méthane», nous jouons quand même avec le feu. 

Le pergélisol terrestre a commencé à dégeler et fondre en certains endroits du cercle Arctique et relâche de plus en plus de méthane (et de CO2), mais c'est encore moins de 10% du pergélisol qui fond et pour le moment, c'est surtout près de la surface, jusqu'à une vingtaine de mètres. Le pergélisol peut atteindre les 1 000 mètres d'épaisseur.
Si nous continuons sur la trajectoire actuelle de nos émissions de gaz à effet de serre, nul doute que de grandes quantités de méthane des fonds marins va éventuellement venir compliquer gravement la situation dans un futur pas si lointain. Le temps presse.
Il y a vraiment beaucoup de pergélisol, comme le montre cette carte. Évidemment. Il y en a aussi sous la calotte Antarctique...

La bombe méthane n'est pas un motif pour abdiquer et attendre la mort, c'est un appel à combattre le réchauffement climatique.

Les profits sont la plus mortelle des dépendances

Si on y pense un brin, le souhait le plus profond de l'industrie des combustibles fossiles est que nous continuions de consommer ses produits. C'est pour cette raison qu'ils nient qu'il y ait ce réchauffement climatique et que que nos émissions de gaz à effet de serre en sont la cause. Ils inventent dans leurs Think-Tank toutes sortes de faux prétextes pour expliquer le réchauffement climatique alors que toutes ces autres hypothèses ont été démontrées fausses.

L'incertitude et la peur paralysent généralement l'action. 

Nous sommes faits ainsi et ils le savent. J'ai étudié la marketing et le comportement humain, j'ai appris.
Face à un stress, nous n'avons que trois choix possibles :
fuir
se soumettre
ou combattre.
Et face au réchauffement climatique, on ne peut que fuir psychologiquement, nous sommes tous dans le même vaisseau.
Source principale en Anglais (Traduction Fr Google)

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Merci de partager (sur les autres réseaux sociaux aussi). Google + ferme le 2 avril 2019, je crois bien m'établir sur Framasphere, y voici mon profil.

Merci
Cordialement vôtre
_____Jack

samedi 24 décembre 2016

C'est le Temps de l'Introspection : Joyeux Temps des Fêtes

Oubliez les vœux de Paix, Bonheur et Prospérité...


Image provenant du site APOD : Astronomy Picture of the Day C'est un Quasar.

Le Climatoblogue vous souhaite de la Lucidité.
Beaucoup de lucidité afin de pouvoir faire face à notre avenir, qui est ce qu'il y a de plus important à notre époque.

Pensez d'abord à la Vie avant de faire un choix

 Pensez aux générations future...


Activez les sous-titres, ils sont en Français :-)

mercredi 29 juin 2016

Alerte No 2 : Le Courant Jet Arctique Très Sévèrement Disloqué

Basé sur l'article (pas une traduction) "Gigantic Gravity Waves to Mix Summer With Winter? Wrecked Jet Stream Now Runs From Pole-to-Pole" et aussi basé sur l'excellente présentation vidéo de Paul Becwith.
Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques. Son blogue possède un grand nombre d'articles. Si vous comprenez l'Anglais ou êtes capable de vous accommoder de https://translate.google.fr/ visitez le.

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Pour ceux et celles qui ont manqué l'alerte no 1 l'an dernier :
Alerte : Le Courant Jet se Disloque 

 

Les vents zonal équatoriaux de haute altitude, (c'est-à-dire ouest-est) basculent sauvagement depuis des records d’anomalies positives vers des records d'anomalies négatives (Oscillations quasi biennales) en seulement 3 mois, ce que démontre ce graphique. Des variations si extrêmes peuvent engendrer de ces vagues gravitationnelles atmosphériques encore plus puissante, ce qui va accroître la propagation de l'air tropical vers les pôles ; enfin, surtout vers l'Arctique.

Source : Sam Lillo

Les vagues de gravité (celles du type des grandes vagues atmosphériques qui tendent à déplacer l'air depuis les tropiques vers les pôles sont très puissantes) et deviennent de plus en plus grandes à mesure que le réchauffement semble s'amplifier.

 

Ainsi, le courant Jet redéfinit toutes ses frontières. Il traverse maintenant l'équateur à trois endroits (au moment ou je rédige cet article), Incroyable, inconcevable, et s'unit avec le courant Jet Antarctique . Comme plusieurs qui connaissent le climat et la météo, j'en suis estomaqué.

Le courant Jet Arctique traverse l'équateur à 3 endroits (29 juin 16:00)
Image : Earth Nullschool

Le système climatique est devenu instable et je crois qu'on vient de franchir la première étape vers la phase de climat chaotique. Il faut cependant noter que ce dérèglement du courant jet se produit en été, moment au cours duquel l'écart des températures entre l'Équateur et l'Arctique est à son plus bas.

 

C'est aussi cette année que la glace sur l'océan Arctique est à son plus bas niveau record et c'est idem pour les surfaces enneigées. Ce n'est donc pas une coïncidence si le courant Jet est à ce point disloqué. Du temps il y avait de la glace à l'année longue sur l'Arctique, cela ne pouvait se produire.

 

L'air plus chaud monte plus haut que l'air froid, donc, l’Équateur devrait servir de barrière. Mais l'Arctique s’étant réchauffée, la barrière n'est plus assez haute pour contrer l'air Arctique maintenant plus chaud. Aussi, le phénomène La Nina commence à se former dans le Pacifique. La Nina, c'est le contraire d'El Nino ; c'est une zone d'eau froide qui s'étend au même endroit, à l'ouest de l'Amérique latine. Ces deux phénomènes sont en fait une oscillation, mais plus plutôt irrégulière. 

 

On comprend donc que là où il y a de l'eau froide, que l'air est donc moins chaud et monte donc moins haut, réduisant ainsi la hauteur de cette barrière équatoriale dont je parlais plus haut. Voyons donc où le courant traverse maintenant l'équateur... Les encerclements en rouge sur l'image ci-dessous montrent les zones où l'eau est plus froide, et c'est plus ou moins au-dessus de ces zones d'eau plus froide que la moyenne que le courant Jet traverse l'Équateur.

La Nina, c'est cette longue zone bleue (eau froide) à l'ouest de l'Amérique latine. Image : Earth nulschool

Cela devrait grandement affecter les saisons, éventuellement ; des bouts d'été pendant les hivers et vice-versa. D'ailleurs, il fait anormalement frais dans la région du Québec où je demeure, un creux du courant Jet nous surplombe et c'est ce qui apporte de l'air frais venu de l'Arctique.


Cette image-ci à deux fonctions ; la première est de vous montrer ce que le flux zonal (horizontal) par rapport au flux méridional (vertical). Aussi, le rouge peut servir à démontrer la trajectoire du courant Jet avant que l'impact des réchauffements climatique ne devienne sévère, et l'orangé démontre comment il ondule nettement plus du nord au sud.

 La modification du courant Jet est une de ces nombreuses boucles à rétroaction positive, c'est-à-dire accélère le réchauffement puisque les zones froides, les pôles, ne sont plus protégé par ces barrières que ce sont les courants Jet ; ils se réchauffent beaucoup plus rapidement que le reste. L'Antarctique s'est réchauffé de 3°C depuis 1960 et c'est aux environs du double pour l'Arctique.


Un courant Jet si déstructuré ne peut que rendre la météo encore plus chaotique, ce qui va impacter les récoltes, accroître le nombre et l'intensité d'événements météo violents ; bref, les courants Jet sont les principaux moteurs météo et s'ils sont à ce point disloqué, nous en subirons les conséquences... Après tout, c'est de notre faute, volontaire ou non.

 

Merci de partager mes articles : je les écris pour informer les gens et j'ai besoin de vous pour en informer davantage.


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Nous sommes au seuil d'une catastrophe capable d'exterminer au moins 50% des espèces vivantes, dont la nôtre, et afin de tenter de contrer le réchauffement climatique, cela exige la mise en place d'un plan d'action d'ensemble et efficace comme décrit dans ce plan d'action climatique (en Anglais mais traduisible).

lundi 20 juin 2016

Bouleversement : La Chaleur Océanique Envahit l'Atlantique Nord

Ceci est une traduction/adaptation de l'article "Ocean Heat Overwhelming North Atlantic." Merci à Sam Carana et Arctic news pour leur collaboration et leur accord donné pour la traduction et l'utilisation de leurs graphiques et images.
Désolé, je ne peux traduire les graphiques.

N.B. Les passages en italiques sont des ajouts de ma part afin, je crois, de vous éclairer davantage.
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La superficie de la glace sur l'océan Arctique est au plus bas niveau jamais observé pour ce temps-ci de l'année.

Donnée la plus récente : 9,931,177 km carré (16 juin 2016)
Image : JAXA

Non seulement la superficie de la glace sur l'Arctique est elle à son plus bas niveau (pour cette date), mais aussi, la glace s'amincit très rapidement, elle est plus fragmentée, moins concentrée et de couleur plus foncé. Les températures à la surface de l'océan près de Svalbard atteignait 12,8°C dans le cercle vert le 14 juin 2016 ; c'est 10,9°C au dessus de la moyenne de 1981-2011 comme on le voit sur l'image ci-dessous (avant 1981, c'était de la glace solide ou avec très peu d'eau, même au 16 juin).
Par Sam Carana de Arctic-news

L'image ci-dessus montre aussi que l'étendue d'eau froide dans l’Atlantique Nord s'est passablement rétrécie. Par contre, la zone froide dans l'océan Pacifique s'est agrandie.
Pourtant, beaucoup d'eau de fonte s'est écoulée du Groenland en 2016, tel que l'illustre cette image (à droite) du NSIDC.org


L'écoulement depuis l'Alaska et la Sibérie semble moins important que l’écoulement d'eau de fonte vers l'Atlantique Nord. Donc, comment se fait-il que la zone froide dans le nord du Pacifique soit devenue plus grande que celle dans l'Atlantique nord? Et comment se fait-il que le zone froide dans l'Atlantique nord se soit rétrécie autant?

La différence est très marquée, surtout lorsqu'on considère l'intensité des anomalies froides. Si ce n'est pas l'écoulement d'eau de fonte (froide), quelque chose d'autre doit forcément influencer ces zones d'eau froide dans l'Atlantique comme dans le Pacifique. 

La différence est certainement causée par autre chose que le Grand convoyeur mieux connu sous le nom de "circulation thermohaline" (thermo pour chaleur, haline pour salinité. Ce sont les différences de densité de l'eau qui font circuler ce grand courant). Ce courant apporte de l'eau chaude dans l'Atlantique Nord et retourne de l'eau froide vers le sud. Il fait exactement le contraire dans le Pacifique nord : il y apporte de l'eau froide et retourne de l'eau chaude vers le sud.  
Le Grand Convoyeur réchauffe l'Atlantique nord, mais refroidit le Pacifique nord.
Créé par Sam Carana pour Arctic-news.
Note : cette animation est plutôt volumineuse et peut nécessiter un certain délai pour s'afficher complètement.
(Le but n'est pas de suggérer l'hypothèse d'un dysfonctionnement très anormal du "Grand Convoyeur", cela n'aurait pas de sens pour expliquer les observation dont nous parlons. La circulation thermohaline est une pièce importante du système climatique qui fait circuler le tiers de l'énergie thermique, le reste de la chaleur est transportée vers les zones froides par les courants atmosphérique, mais lentement.)

C'est fort probablement le réchauffement accéléré des océans qui a presque totalement annihilé ce qu'était la zone froide dans l'Atlantique nord.

Pour ce qui est de la zone froide apparue dans le Pacifique nord, encore là le réchauffement accéléré des océans a pu modifier des courants marins moins connus, les vents, et la venue prochaine de La Nina alors qu'El Nino vient tout juste de se terminer sont des explications partielles mais qui sont qui prisent ensemble, sont les plus plausible quant à l'origine de l'apparition de cette nouvelle étendue d'eau anormalement froide.

L'image ci-dessous montre une autre comparaison. La partie du haut montre les anomalies de température du 1er juin 2015, et celle du bas du 1er juin 2016, mais par rapport à la moyenne 1961-1990 cette fois. (Notez la différence du bleu qui montre les eaux anormalement froides.)
 
Même si le Grand Convoyeur peut ralentir (et a montré des signes importants de ralentissement), ce qui est encore plus important que sa vitesse, c'est la quantité de chaleur qu'il transporte dans l'Atlantique nord.
 

Vers 2009-2010, une partie du Grand Convoyeur, le Gulfstream, a sérieusement ralenti à cause de l'étendue d'eau froide (provenant de la fonte accélérée du Groenland). Cela a ressemblé à un bouchon de circulation sur une autoroute avec, pour résultat direct, de causer une hausse du niveau de l'océan de 128 mm le long de la côte nord-est américaine et a aussi affecté la cote est Canadienne, plus particulièrement la Nouvelle-Écosse.
Source en Anglais.

Anomalies des températures océanique de l’hémisphère nord selon la moyenne 1901-2000 (le zéro). Données de janvier 1880 à mai 2016 avec une courbe de tendance polynomiale ajoutée pour les prévisions futures.
Si une telle tendance se poursuivait, ou même se renforcerait, encore plus d'eau chaude se retrouverait dans l'Atlantique nord et dans l'océan Arctique. Vu que l'apport depuis l’Atlantique est d'environ 10 fois celui du Pacifique, cela ne va qu'accroître rapidement le réchauffement de l'Arctique.
On a entendu plusieurs histoires et prévisions sur ce que causerait l'immense zone d'eau froide qui s'était accumulée dans l'Atlantique nord. Apparemment, l'histoire est loin d'être terminée avec cette fluctuation d'eau froide de l'Atlantique nord et du Pacifique nord. Donc pas de longue période froide en vue pour l'est du Canada et l'Angleterre (pour le moment).
Je sais que cela prend environ un millénaire à une molécule d'eau pour faire le circuit complet de la circulation thermohaline, ce ne n'est pas la cause ; ce bouleversement demeure néanmoins un phénomène très étrange, inattendu, et qui s'est produit vraiment très rapidement.
Un océan Arctique plus chaud ne va qu'accélérer le déclin de la glace ce qui va permettre au soleil de réchauffer l'océan (et donc le climat) encore plus rapidement. (Sans oublier les impacts importants sur le courant Jet, le principal moteur météo de l'hémisphère nord).

Le "Feedback" no14 (boucle de renforcement positif, donc qui amplifie/accélère le réchauffement) fait référence à la chaleur (latente) qui a d'abord fait fondre la glace sera maintenant absorbée par l'eau de l’océan Arctique.

À mesure que la glace maritime se réchauffe, 2,6 J/g (joules par gramme) va dans chaque degré C de réchauffement de la glace. À mesure que la glace fond, toute l'énergie (334J/g) sert à transformer la glace en eau tandis que la température de l'eau demeure à 0°C.

Un fois que toute la glace a fondu, toute la chaleur subséquente va servir à réchauffer l'eau à 4,18 J/g pour chaque degrés C de réchauffement additionnel de l'eau. La même quantité d'énergie qui fait fondre la glace fait ensuite chauffer l'eau qui a résulté de la fonte à 80°C.

À la longue, l'eau de l'Arctique peut donc se réchauffer beaucoup... trop. Si les océans se réchauffent trop, l'évaporation sera tellement rapide que le vapeur d'eau pourrait, à la longue, quitter la Terre et la transformer en désert brûlant sans eau, et sans vie...)
             24 juin 2012                   |   Prévision pour le 24 juin 2016
B
  La superficie de la glace sur l'océan Arctique est en diminution rapide tel que démontré par cette comparaison.
Comme le montre l’image suivante, ce n'est pas seulement la superficie de la glace qui diminue, mais aussi son volume qui est comparé sur l'image ci-dessous entre le 16 juin 2012 et le 16 juin 2016. Elle est nettement plus mince en 2016.
(Je rappelle que 2012 est l'année ou le volume et la superficie de la glace sur l'océan Arctique était à son plus bas niveau depuis des millénaires et qu'avant 1985 (environ), la glace atteignait plusieurs mètres d'épaisseur et sa couverture était quasi totale sur l'Arctique, même en été.

 

Avant donc, l'épais couvercle de glace servait de tampon, de bouclier de protection au réchauffement. La chaleur était engloutie par la glace, mais cette dernière a fondu à un rythme impossible avant notre époque, la nature à elle seule aurait pris au moins un siècle pour la faire fondre. Le réchauffement actuel de notre planète se produit au moins 10 fois plus vite que ce que la nature pourrait le faire. Le bouclier qui protégeait du réchauffement l'océan Arctique est à toute fin pratique, presque entièrement disparu.

Visualisation du bouclier qu'était la glace plus épaisse avant 2012 et nettement plus mince après le minimum record enregistré en septembre (fin de l'été) 2012. La chaleur qui s'accumule maintenant dans l'eau va finir par atteindre les hydrates de méthane, principalement dans les haut-fonds marin de l'océan Arctique. C'est ce méthane que craignent la majorité des climatologues car il pourrait être relâché très rapidement dans l'atmosphère et en grande quantité ; on suspecte avec un bon degré de certitude, que cela s'est déjà produit au cour d'extinction massive précédentes... Le résultat serait une hausse très rapide et substantielle du réchauffement pouvant facilement atteindre un catastrophique 4°C ou plus. Voir cet article antérieur : Le méthane : l'arme fatale des changements climatiques

 Le danger est donc que l'eau réchauffée atteigne, probablement plus tôt que tard selon certains scientifiques, ces hydrates de méthane et que ces dernières s'éjectent avec force dans l'atmosphère...

Nous sommes au seuil d'une catastrophe capable d'exterminer au moins 50% des espèces vivantes, dont la notre, et exige la mise en place d'un plan d'action d'ensemble et efficace comme décrit dans ce plan d'action climatique (en Anglais mais traduisible).

Merci de partager mes articles. C'est ma seule récompense, mais elle me fait bien plaisir.

     Liens en Anglais
- NASA Study Finds Atlantic 'Conveyor Belt' Not Slowing (March 25, 2010)
http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2010-101

- Arctic Ocean Circulation: Going Around At the Top Of the World, by Rebecca Woodgate (2013)
http://www.nature.com/scitable/knowledge/library/arctic-ocean-circulation-going-around-at-the-102811553

- Feedbacks
http://arctic-news.blogspot.com/p/feedbacks.html

- Climate Plan
http://arctic-news.blogspot.com/p/climateplan.html


Une référence supplémentaire dont je me suis servi pour compléter l'arcticle.
https://paulbeckwith.net/2016/06/16/new-podcast-melting-arctic-and-effect-on-gulf-stream/

mercredi 15 juin 2016

Des Orages Monstrueux en Afrique Lancent d'Énormes Haboob Vers l'Europe ; des Températures de Plus de 38°C Suivront

Traduction/adaptation de l'article "Monster African Thunderstorm Hurls Enormous Haboob at Europe, 100 + Degree (F) Heat to Follow ". Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques. Son blogue possède un grand nombre d'articles. Si vous comprenez l'Anglais ou êtes capable de vous accommoder de https://translate.google.fr/ visitez le.
Notez que les passages en italique sont des ajouts de ma part : A. Randomjack

Un Haboob c'est un type de violente tempête de sable observée dans le désert du Sahara. Wikipédia Fr.

Une expansion du Sahara progressant vers le nord, donc vers l’Europe, semble inéluctable. Ce scénario inquiète depuis longtemps les scientifiques qui modélisent le potentiel de météo extrême et qui font aussi les projections climatiques qu'induisent le réchauffement climatique que nous, les humains, causons. Il apparaît cette semaine que l'Europe de l'est et le sud de l'Europe vont avoir un avant goût de la météo désertique Saharienne. Ça se déroule un peu plus dramatiquement que les scientifiques ne l'avaient cru. 
Je m'excuse de ne pouvoir traduire les images.

En haut de l'image, les 2 flèches jaunes pointent vers des tempêtes de sable (Haboob). Ensuite, on voit l'Afrique de l'Ouest et en rouge foncé, montré par une flèche jaune, ce sont de "monstrueux orages" sur le nord-ouest de l'Afrique.
Des orages monstre ont explosé sur le nord-ouest de l'Afrique la nuit dernière (nuit du 14 au 15 juin), ce qui a poussé de vastes Habood vers l'Europe. Image : The Met Office
Dans la nuit du 14 au 15 juin donc, un immense orage, assez vaste pour couvrir à la fois l’Angleterre, l'Écosse et l'Irlande s'est déchaîné au dessus de l'Afrique de l'ouest. Cet orage, plus grand que la majorité des ouragans, a attiré des vents forts et chauds depuis le désert du Sahara et du nord de l'Afrique. Ces vents ont emporté une grande quantité de sable qui a été soufflé par les forts vents s'écoulant des orages vers le nord formant un large front qui va traverser la Méditerranée pour se diriger vers l'Europe.

Tôt au matin du 15 juin, le large front du haboob d'environ 1 000 km de long a recouvert une partie du Mali, de l'Algérie et du Niger alors que les vents chauds du sud vont continuer de pousser le sable vers le nord. Au cours des prochains jours, on s'attend à ce que ces haboobs fassent rage sur l'Afrique du nord, l'Algérie, la Tunisie, qu'il traversera la Méditerranée pour ensuite frapper le centre de l'Italie et épuiser lentement sa furie sur la Pologne et les Balkans pour finalement mourir en Ukraine.

Centre de Prévision des Poussières de Barcelogne
Une gigantesque tempête de sable qui va traverser de l'Afrique du nord vers le sud-est de l'Europe est prévue. Une vague de forte amplitude du courant Jet et une forte crête ont engendré le canal par lequel se propulse le sable plus au nord que ce à quoi on est habitué. Source : Barcelona Dust Forecast Center.
Depuis ses origines en Afrique du nord jusqu'à ce qu'elle s'éteigne en Ukraine, cette tempête de sable très anormale de par sa taille et donc sa puissance, aura parcouru plus de 4 000 kilomètres! Cette tempête apportera aussi des températures anormalement chaude puisqu'elle prend en partie sa source dans le Sahara... 
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À Sofia en Bulgarie, on prévoit que la température atteindra 35°C au cours des prochains jours. À Bucarest en Roumanie on s'attend à 35.5°C samedi qui vient, alors que des parties de la Bulgarie verront des températures de 40°C d'ici samedi. À Athènes en Grèce, on prévoit 38.9°C pour samedi et 37,8°C pour dimanche. Plus haut dans la péninsule des Balkans, c'est 41,6°C qui est prévu. Ces températures sont de 8°C à  11°C supérieures à la moyenne pour ces régions et ce temps-ci de l'année. Des températures avoisinant les records de chaleur pour le sud de l'Europe mais qui ont plus en commun avec celles du climat typique de l'Afrique du nord. 
Au cours des trois prochains jours, les tempêtes de sable vont se propager le long d'un front associé à une (inhabituelle) vague de forte amplitude du courant Jet. Vers l'est, on s'attend à ce que des sections du sud et de l'est de l'Europe atteignent ou dépassent les records de chaleur. Source : Pivotal Weather. Les prévisions sont pour samedi le 18 juin.


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vendredi 3 juin 2016

Les Déluges du Réchauffement Climatique et une Invasion de Sauterelles Voraces en Russie

Traduction/adaptation de l'article "The Rains of Climate Change, Voracious Locust Swarms Wreck Crops in Russia". Merci à Robert Scribbler auteur et propriétaire de ce blogue https://robertscribbler.wordpress.com pour l’accord donné à la traduction et l'adaptation de cet excellent article et à l'utilisation de ses images et graphiques. Son blogue possède un grand nombre d'articles. Si vous comprenez l'Anglais ou êtes capable de vous accommoder de https://translate.google.fr/ visitez le.
Notez que les passages en italique sont des ajouts de ma part. A. Randomjack

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Il y a eu plusieurs événements de pluies diluvienne dans le monde récemment, Europe, Texas, (mais si on remonte à 6 mois, il faut inclure le Moyen-Orient, la Chine, l'Afrique et d'autres régions aux USA) et maintenant, il y en a aussi en Russie... Le réchauffement climatique fait que l'atmosphère peut contenir plus d'humidité et quand celle-ci tombe en pluie, il pleut parfois beaucoup plus intensément et/ou plus longtemps. Aussi, le courant Jet polaire, maintenant tout déformé, fait que la météo peut rester coller sur place et au lieu d'avoir une seule journée de pluie, ça peut facilement s'étendre sur une semaine, voire plus. 
Vidéo d'une terrible inondation éclair qui s'est produite tout récemment dans le sud de l'Allemagne

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2016 devait être une année record pour la production céréalière en Russie. Mais ça, c'était avant qu'un creux dans le courant Jet polaire ait littéralement propulsé tempête après tempête vers l'Ukraine et au travers du centre et de l'ouest de la grande Russie tout en battant les records de pluie tombée et brisant ainsi tout espoir d'atteindre leur objectif record de récolte.


La saison d’ensemencement sévèrement perturbée par les pluies extrêmes

Un vaste creux dans le courant Jet (méconnaissable) causé par le réchauffement très rapide de l'Arctique, s'est installé au dessus du centre et de l'ouest de la Russie ; c'est ce qui a déclenché les pluies diluviennes en mai, mettant ainsi en péril la saison agricole. Image : Earth Nullschool
Mai 2016 s'est donc révélé une terrible période pour semer dans ces parties de la Russie ; il faut bien que les récoltes aient le temps de pousser. Le réchauffement de l'Arctique a participé à la génération de vagues successives  de fortes amplitude dans le courant Jet. Ce sont ces vagues qui ont engendré le creux qui s'est installé sur ces parties de la Russie.

Comme c'est souvent le cas maintenant, puisque le réchauffement climatique a déjà modifié tant de choses, dont le courant Jet, le creux est demeuré en place et la météo pluvieuse a fait du sur-place. Puis une série de d'orages, voire de tempêtes de pluie a fait tomber entre 2 et 6 fois (selon les régions) plus de pluie que la moyenne sur les zones les plus productives de la Russie.


Les pluies ont empêché et/ou ralenti, le rythme auquel les semences se font normalement. Sur le centre de la Russie, ensemencer était impossible. Maintenant, les estimations tendent à montrer que la Russie n'atteindra pas son objectif de record de récolte céréalière.  Andrey Sizov Jr., gérant directeur chez le consultant SovEcon à Moscou a affirmé à AGWeb today que :
Il y a trop de pluie. L'ensemencement a cessé dans le centre (de la Russie). Si la pluie continue le record de production céréalière ne sera pas atteint. (Et peut-être même pas la moyenne.)
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    Des nuées de sauterelles dévorent 10% des plantations de maïs dans le sud de la Russie

Une immense nuée de sauterelles noircit le ciel dans le sud de la Russie. Cette nuée est arrivée tôt dans la saison et a déjà dévoré une partie importante des récoltes de maïs y forçant les responsables à déclarer un état d'urgence.

De nouveaux doutes sur la récolte céréalière Russe ont aussi émergé après que les médias aient rapporté que 10% ou 170 000 acres (688 Km2) de production de maïs dans le sud de la Russie ont été dévoré par l'invasion des sauterelle à la fin mai et au début de juin. La nuée fait partie d'une migration annuelle depuis le nord de l’Afrique. Mais cette année, une météo plus chaude que la normale, attirée par la dépression (les zones de  haute pressions atmosphérique sont attirées par et vers les dépressions) qui cause les pluies aurait stimulé la multiplication des insectes ce qui a gonflé la taille de la nuée de plusieurs millions de sauterelles et a aussi permis à celle-ci d'arriver beaucoup plus tôt dans la saison. C'est le genre de choses auquel on doit s'attendre avec le réchauffement climatique, qui ne cesse par ailleurs, de s'accélérer.

En 2015, le sud de la Russie a vu une portion importante dévoré par les sauterelles, mais c'était du milieu de l'été jusqu'à sa fin. Malheureusement, l'invasion de cette année commence très tôt ce qui signifie que la nuée va prendre de l'ampleur au cours des semaines, et même des mois à venir.

Les fermiers ont bien essayé de combattre ce fléau en utilisant des insecticides et en allumant des feux dans les champs envahis. Mais les sauterelles, qui peuvent atteindre la taille d'un petit oiseau, mangent l’équivalent de leur poids à chaque jour et sont à la fois coriaces et résilientes. L'invasion est si importante cette année que (je me répète encore, mais l'article original est écrit ainsi) les autorités ont déclenché l'état d'urgence. 


     Le contexte des conditions


Le réchauffement climatique que nous avons induit a le potentiel pour déclencher des pluies diluviennes (et les vagues de chaleur par exemple) avec la possibilité que la météo face du sur-place pendant de longues périodes de façon, entre autre, à ce que les invasions de nuées d'insectes telle les sauterelles dévastatrices puissent se déplacer et se multiplier. La chaleur qui s'étend de plus en plus vers le nord étend aussi la zone d'activité des nuées de sauterelles alors que les vagues de chaleur et les événement de pluie intense peuvent accroître la tendance des insectes à se tenir en vastes groupes au lieu d'aller brouter individuellement, chacun dans leur direction.
 
Au cours des dernier mois, de nombreux creux du courant Jet ont causé des pluies extrêmes, et parfois record, qui sont indéniablement liées au réchauffement climatique de cause humaine. (On peut le nier, mais rien d'autre ne peut l'expliquer.) Les pluies intenses en Russie ne font que s'ajouter à celles qu'on a vu en France, en Allemagne, dans le sud-est du Texas et à bien d'autres endroits. Nous sommes dans un contexte de dérèglements climatiques global. (Selon le spécialiste du système climatique, Paul Beckwith, le monde devrait déclaré dès maintenant un état d'urgence climatique. Ce qu'on observe aujourd'hui n'est qu'un pâle reflet de ce qui se produira dans un futur plutôt proche.)


Au cours des dernières semaines seulement, ces dérèglements ont inondé des centaines de résidences, ont blessé des douzaines de personne et ont aussi occasionné des décès. Une nouvelle sorte dangers météo qui se dérègle et qui devient de plus en plus chaotique, de plus en plus intense et qui s'est combinée en Russie, cette fois avec une invasion de sauterelles, elle même amplifiée par le dérèglement climatique menacent maintenant les récoltes en Russie. (N.B. Les récoltes en Inde ont été récemment dévasté par deux très intenses vague de chaleur qui a dépassé les 50°C à l'ombre! Il y aura donc famines.)
 
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